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31/01/2014

Discuter en équipe ,le meilleur moyen d'éliminer les résistances au changement.

En 1943, Kurt LEWIN, un auteur de référence sur la conduite du changement a mené une recherche pour vérifier le niveau d'efficacité entre un exposé et un travail de groupe.

Cette recherche visait à inciter les ménagères américaines à consommer des abats. L'objectif était de comprendre comment influencer le comportement d'un groupe, les ménagères, pour les convaincre de modifier leurs comportements de consommation.

La première méthode consistait à donner des conférences qui mettaient en évidence les mérites nutritifs des abats.

L'autre méthode consistait, après une brève information,à proposer aux ménagères de discuter du sujet, en groupe avec un animateur.

Dans les 2 cas, l'expérience dura 45 mn.

Une vérification menée au domicile des ménagères, une semaine après l'expérience, montra une consommation d'abats 10 fois plus importante dans le second groupe.

Toutes les expériences réalisées vont dans le même sens. Même si l'on remplace l'exposé par un conseil individualisé, l'effet de groupe reste largement dominant pour le changement.

J'imagine que vous n'avez pas attendu cet article pour avoir, par expérience, mesurer les vertus du travail de groupe sur les exposés magistraux. Je veux simplement ici insister sur l'inefficacité des managements basés sur les discours de conviction, voire les stratégies de prise de conscience. Rien ne vaut 5 à 10 minutes de discutions en équipe pour baisser la résistance au changement et favoriser l'émergence de conduites nouvelles.

En ce moment,où beaucoup travaillent sur des projets de transition énergétique, j'aimerai que l'on n'oublie pas cette règle élémentaire du management de la conduite du changement.

Cf Autissier, Vandangeon

01:34 Publié dans A lire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : management

16/01/2014

Hollande. Moi, j'applaudis!

Je ne savais pas ce qu'étaient les anaphores. Et dire que dans mes discours, j'en usais sans le savoir, au grand désespoir de mes collaborateurs. Je ne vais donc pas m'en priver.

Moi, j'applaudis. Enfin, il s'assume comme social-démocrate. C'est le François HOLLANDE que je connais, le vrai, celui avec qui je m'empoignais, comme premier secrétaire, lui expliquant à propos de la réforme des retraites de 2003 que Gerhard SCHRODER ,lui, était un social-démocrate pur jus.
Moi, j'applaudis. Ce sont les entreprises qui créent l'emploi. Il ne faut pas s'appeler SOUBIE ( le soi disant expert du social) pour le savoir. Sans les entreprises, pas de profits. Sans profits, pas d'investissements. Sans investissements, pas d'emplois. CQFD.
Moi, j'applaudis. Une loi sur la fin de vie pour mourir dans la dignité, c'est l'un des combats de ma vie. J'ai toujours voulu décidé moi même des choix de ma vie, ma mort fait partie de ma vie.
Moi, j'applaudis. Arrêter de financer la branche famille par une cotisation salariale. La politique familiale relève de l'Etat,elle doit être financée par l'impôt.
Moi, j'applaudis. Quand le Président veut réduire le nombre des régions; que sur les territoires des métropoles, celles ci doivent avoir les compétences des conseils généraux.
Moi, j'applaudis. A deux mains le pacte de responsabilité. Mais je n'applaudis pas comme les 1500 patrons nordistes, Yvon GATTAZ qui promet avec sa démagogie légendaire, un million de créations d'emplois! par la seule baisse des charges. Il oublie que son père, Yvon, avait promis 400000 emplois avec la suppression de l'autorisation administrative de licenciement, qu'Etienne PINTE rapporteur UMP, a dans un rapport au sénat,estimé qu'aucun emploi n'avait été créé.
Moi, j'applaudis. Quand les socialistes français deviennent un parti social-démocrate ,un parti démocratique qui prône une société aux rapports sociaux apaisés par la négociation de compromis entre l'Etat,les patrons et les salariés.

14/01/2014

Raconte ta vie avec Pierre Rosanvallon

Le Parlement des Invisibles est le titre du dernier ouvrage de Pierre Rosanvallon. Ce livre est une des pièces d’un puzzle très novateur qui est en train de se construire sur internet, autour du site Raconter la vie.fr.

En pleine effervescence autour du triste clown qu’est Dieudonné, alors que la haine semble plus faire sens et lien social que l’adhésion à un projet commun, cette initiative citoyenne est une extraordinaire source d’espoirs.

Des dizaines de citoyens, d’invisibles, font le choix de se raconter, dans de petits ouvrages ou de courts récits. L’ensemble maille une réalité complexe, faîte de vécus, de facettes d’existence, de ces bouts de vie qui font, pour chacun de nous, toute notre vie.

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12:22 Publié dans A lire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre rosanvallon