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14/05/2014

Derrière le Mondial, un autre match se joue

L’équipe de France de foot participera au Mondial qui se jouera au Brésil, une occasion pour parler un peu des travailleurs brésiliens notamment les cueilleurs d’orange.

Un tiers des oranges du monde, plus de la moitié du jus d’orange et plus de 80% du concentré de jus d’orange vendus dans le monde proviennent du Brésil. Mais ceci ne compte pas pour les cueilleurs d’orange. Payés au kilo récolté, ceux ci doivent cueillir environ 2 tonnes par jour pour avoir un revenu minimum légal de 9 euros par jour soit 260 € par mois.

Dans une réunion à Bruxelles Ricardo Patah, Président de l’UGT (syndicat brésilien) a rappelé les grands mouvements qui se sont soulevés dés juin pour protester contre les coûts immenses de la Coupe du Monde et la corruption, endémique. Il a appuyé les revendications des manifestants brésiliens qui se sont mobilisés pour plus de moyens pour la santé et l’éducation, piliers d’un développement qui profite à tous.

09/07/2013

L’Europe doit d’urgence modifier ses priorités en élaborant un véritable plan de relance européen axé sur la création d’emplois et le renforcement du modèle social européen.

Le Secrétaire général du Congrès irlandais des syndicats (ICTU), David Begg, et la Secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES), Bernadette Ségol, ont conjointement demandé que la priorité soit donnée à un nouveau plan de relance européen privilégiant la création d’emplois et la promotion du modèle social européen.

Cet appel conjoint intervient en prélude à la conférence de mi-mandat de la CES des 5 et 6 juin à Dublin qui aura pour thème « Europe sociale, l’heure de vérité » et présentera des politiques alternatives concrètes visant à relancer la croissance, combattre le chômage et construire une Europe plus juste.

Prenant la parole avant la conférence, David Begg a déclaré : « La conférence de la CES des 5 et 6 juin constitue une occasion unique pour les syndicats européens de faire preuve de cohérence et de proposer des alternatives concrètes aux politiques destructrices actuellement imposées par diktat.

La confiance dans la valeur même du projet européen a été ébranlée ces dernières années – notamment parmi les syndicats – parce que nous avons vu le modèle social européen sapé et affaibli.

Cela se traduit par une baisse des conditions de vie, des normes d’emploi inférieures et une moindre protection sociale pour des millions de citoyens européens.

Si l’on veut garantir l’avenir de l’Europe, il faut garantir l’avenir du modèle social européen.

Nous avons besoin d’un nouveau plan de relance européen qui place au cœur des priorités politiques la création d’emplois décents et de qualité et la lutte contre le chômage des jeunes pour inciter notre jeunesse à rester chez nous. Il s’agit avant tout de donner l’espoir d’un avenir meilleur à des millions de personnes en Europe. »

Bernadette Ségol a ajouté : « Ces dernières années, nous n’avons constaté aucun mouvement en faveur de l’Europe sociale. Nous assistons au contraire à des initiatives pour libéraliser, déréglementer et inciter les travailleurs à entrer dans une concurrence à la baisse sur les salaires et les conditions de travail.

Un an à peine avant les prochaines élections européennes, et face au sentiment anti-UE qui grandit parmi ses citoyens, c’est l’heure de vérité pour l’Union européenne et l’Europe sociale.

La rhétorique creuse des dirigeants européens soutenant qu’il faut voir au-delà de l’austérité et stimuler une croissance et des emplois nouveaux ne convaincra pas les citoyens tant que les politiques réelles continuent à promouvoir des ‘réformes structurelles ‘ qui affaiblissent la dimension sociale de notre économie.

L’Europe sociale doit être au cœur des décisions économiques. L’Europe sociale n’est pas un accessoire facultatif de la gouvernance économique, l’Europe sociale fait partie intégrante de la gouvernance économique.

Nous avons toujours soutenu le projet européen, essentiellement parce qu’il ne visait pas seulement l’intégration économique mais devait également favoriser le progrès social et le plein emploi. Nous restons convaincus du potentiel de l’Union européenne en tant que projet méritant qu’on s’y investisse mais un changement de cap et un plan majeur d’investissement sont nécessaires pour rétablir une croissance durable si nous voulons que l’Europe sociale devienne réalité. Sans un tel changement, le soutien de la CES ne peut être considéré comme acquis. »

- Les informations sur la conférence sont disponibles sur http://www.etuc.org/a/11226

04:43 Publié dans La CES Bruxelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ces

02/09/2011

La confédération Européenne des syndicats a pris position sur les plans de rigueur

Le Manifeste d’Athènes


Actuellement, le problème essentiel pour les syndicats européens est que la crise financière affectant la Grèce, l’Irlande et le Portugal, et la politique plus générale de gouvernance de l’austérité dans d’autres États membres exercent une pression à la baisse sur les salaires, les services publics, la sécurité sociale, les pensions et les conditions de travail et de vie.

La CES s’inquiète des conséquences jusqu’à présent négatives du renflouement des économies en détresse organisé par l’UE et le Fonds monétaire international. Les mesures d’austérité imposées, en Grèce, au Portugal et en Irlande notamment, ont aggravé la situation et les pays concernés font face à une période prolongée de récession, une charge croissante de la dette, une pression sur les normes et les droits du travail et au chômage. Le risque est réel de voir des pays et leurs populations s’endetter davantage, mettant ainsi l’Europe et ses États membres en grand danger.
La CES exige donc d’urgence un changement fondamental dans l’approche de l’UE pour qu’elle apporte une aide effective aux pays en difficulté.

Le nouveau Pacte euro-plus d’application pour la zone euro et six autres économies a d’importantes implications, particulièrement en matière de salaires, car il comprend des recommandations aux États membres portant sur :

- Des comparaisons des coûts unitaires de main-d’oeuvre,
- Une hostilité envers l’indexation salariale et, de façon plus générale, la négociation centralisée,
- Un lien entre salaire et productivité sans égard pour l’inflation,
- Une pression à la baisse sur les salaires du secteur public et, dans certains cas, sur les salaires minimum, non sans conséquences pour le secteur privé également,
- Une pression à la baisse sur les droits à la pension et les régimes de retraite anticipée,
- L’encouragement de contrôles constitutionnels stricts de la dette et des dépenses publiques.

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01:08 Publié dans La CES Bruxelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ces, manifeste