16/01/2014
Hollande. Moi, j'applaudis!
Je ne savais pas ce qu'étaient les anaphores. Et dire que dans mes discours, j'en usais sans le savoir, au grand désespoir de mes collaborateurs. Je ne vais donc pas m'en priver.
Moi, j'applaudis. Enfin, il s'assume comme social-démocrate. C'est le François HOLLANDE que je connais, le vrai, celui avec qui je m'empoignais, comme premier secrétaire, lui expliquant à propos de la réforme des retraites de 2003 que Gerhard SCHRODER ,lui, était un social-démocrate pur jus.
Moi, j'applaudis. Ce sont les entreprises qui créent l'emploi. Il ne faut pas s'appeler SOUBIE ( le soi disant expert du social) pour le savoir. Sans les entreprises, pas de profits. Sans profits, pas d'investissements. Sans investissements, pas d'emplois. CQFD.
Moi, j'applaudis. Une loi sur la fin de vie pour mourir dans la dignité, c'est l'un des combats de ma vie. J'ai toujours voulu décidé moi même des choix de ma vie, ma mort fait partie de ma vie.
Moi, j'applaudis. Arrêter de financer la branche famille par une cotisation salariale. La politique familiale relève de l'Etat,elle doit être financée par l'impôt.
Moi, j'applaudis. Quand le Président veut réduire le nombre des régions; que sur les territoires des métropoles, celles ci doivent avoir les compétences des conseils généraux.
Moi, j'applaudis. A deux mains le pacte de responsabilité. Mais je n'applaudis pas comme les 1500 patrons nordistes, Yvon GATTAZ qui promet avec sa démagogie légendaire, un million de créations d'emplois! par la seule baisse des charges. Il oublie que son père, Yvon, avait promis 400000 emplois avec la suppression de l'autorisation administrative de licenciement, qu'Etienne PINTE rapporteur UMP, a dans un rapport au sénat,estimé qu'aucun emploi n'avait été créé.
Moi, j'applaudis. Quand les socialistes français deviennent un parti social-démocrate ,un parti démocratique qui prône une société aux rapports sociaux apaisés par la négociation de compromis entre l'Etat,les patrons et les salariés.
07:58 Publié dans A lire, Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : françois hollande