Retraites, négos sociales, dialogue intergénérationnel...

C’est historique. L’Allemagne adoptera un salaire minimum de 8,50 euros brut par heure (le Smic français est à 9,53€) à partir du 1 janvier 2015. Une quinzaine de secteurs ont négocié une application plus tardive au 1 janvier 2017 et des dérogations sont prévues.

Cette concession de la chancelière Angela Merkel aux sociaux démocrates, pour constituer son gouvernement de coalition, est une bonne nouvelle pour les salariés non couverts par une convention collective (en 2012, 47% des salariés à l’Ouest et 64% dans les anciens Länder de l’Est). C’est aussi une victoire pour le syndicat allemand DGB qui en avait fait une priorité, afin de lutter contre le dumping social. L’exemple le plus connu est le cas des abattoirs allemands où travaillent des salariés venus d’Europe de l’Est, payés 4€ de l’heure. Le salaire minimum en Europe varie de 157€ par mois en Roumanie, à 1 874€ au Luxembourg, la France se situant à 1 445,38€.
7 pays en sont dépourvus, dont le Danemark et l’Autriche.

Source CFDT Magazine mai 2014

Pourquoi suis je si malheureux devant les humiliés? La vie va si vite, l'immédiat dicte l'urgence d'oublier très vite le court présent que j'en oublie déjà ce que j'ai vu. Voir autant frappés ces êtres humains, ces méprisés de la vie, les voir abasourdis sous les coups, me dire c'est inhumain et ne pas savoir le dire, l'écrire, le dénoncer, encore moins m'y opposer.

J'en ai mal de partout et pourtant je vis, je vis bien, j'ai même le temps, le luxe, d'écrire mes états d'âme.
Je vis dans ce monde abject où 300 gamines nigérianes ont été kidnappées pour être vendues et violées. Je vis dans ce monde où au Bangladesh des petites mains sont exploitées pour me vêtir à bon compte.

Comment est ce possible après des siècles de lumières, d'humanisme, d'internationalisme d'être à ce point démuni. Comment être aussi impuissant devant la montée des extrémismes que je suis si déterminé à barrer la route.

Comment faire? Se poser la question c'est déjà perdre du temps quand les brutes fouettent à tour de bras.

Comment ne pas douter. Comment puis je continuer à dire, à écrire que la solution dépend de nous. Comment résister à ne pas me taire?

Je tiens un blog parce que les lecteurs le lisent, certains m'ont inscrit dans leur marque page, quelle est cette prétention à vouloir être lu? D'où me vient ce plaisir de l'écriture quand tout autour de moi plus personne ne lit, n'écoute les infos. N'est ce pas dérisoire de se retrouver un petit quarteron à ressasser les mêmes idéaux.

Et voilà qu'il me faudrait expliquer que pauvreté et salariat ce n'est pas la même chose!

Les chambres de commerce de la région Nord Pas de Calais ont décidé de fusionner à très court terme pour ne faire qu'une.

Au moment où les élus politiques résistent au projet gouvernemental de rendre plus simple, plus lisible, le millefeuille des collectivités locales, les élus consulaires montrent l'exemple.

Les considérations financières ne sont pas étrangères à ce choix mais ce ne sont pas les seules. La pertinence du territoire régional n'est pas à démontrer quand nous parlons du canal Seine Nord, de la mobilité des travailleurs ou de la carte des centres d'apprentissage.

Contrairement aux collectivités, les chambres de commerce n'ont pas attendu de cumuler les dettes pour se restructurer et se réorganiser pour faire face aux compétences qui leur sont attribuées.

Ceux qui penseraient que cela est facile à faire accepter, je leur propose d'en parler à Bruno BONDUELLE, ancien président de chambre qui avait du se "contenter" de fusionner une minorité de chambres.

Que l'on ne nous disent plus que les résistances au changement sont insurmontables. Là où il y a une volonté il y a un chemin.