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09/11/2014

La chute du mur, un jour inoubliable.

Déjà 25 ans, le 9 novembre 1989, je faisais la fête devant les images de liesses venues de Berlin.
Ce dimanche, nous déboucherons le champagne.

Je n'ai jamais eu aucune faiblesse pour combattre le totalitarisme communiste. Avec d'autres, j'étais aux premières loges pour aider mes camarades devenus amis de Solidarnosc.

J'aurai aussi une pensée pour les millions de morts des goulags.

Je ne remercierai jamais assez tous ces dissidents qui ont forgé mes convictions comme KURON, GEREMEK, KUNDERA ...

12:54 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mur de berlin

29/10/2014

Interdiction de la zombie walk de Lille, culture contrôlée,

La municipalité lilloise vient d'interdire le défilé de personnes déguisés en zombies plus ou moins monstrueux.

Qui a le droit de décider ce qu'est culture ou ne l'est pas ? Ma réponse est personne. Les zombies sont à l'affiche de nombreux films, de séries télé, les jeunes adorent les bandes dessinées et encore plus les jeux video..est ce la naissance d'une nouvelle culture ? Je n'en sais rien, mais personne n'a le droit de ne pas reconnaître ces personnes qui se griment, inventent leurs costumes de spectacle.

Je suis moi même aller plusieurs fois à des cosplays où des jeunes adultes se "déguisent" a l'image des héros de mangas, je suis aller à la japan expo et j'ai beaucoup appris.

Je suis désolé pour mon ami Jacques RICHIR ( adjoint au maire de Lille ), mais la culture geek existe et je la défends.

L'an dernier 5000 citoyens ont ainsi manifesté (je parle ici de manifestation culturelle) dans les rues de Lille, sans incident. Je suis sidéré par les arguments municipaux, ce serait pour ne pas déplaire aux touristes, voire pour ne pas entacher les autres manifestations culturelles comme l'expo des grands peintres flamands. Je n'aime pas trop ce sentiment de culture officielle, de hiérarchisation des modes d'expression.

Il faut des fêtes païennes où chacun peut se défouler, voire expurger ses peurs ses angoisses. La seule condition incontournable à mettre est le respect des lois républicaines.

Mais entendons nous bien, la ville de LILLE a simplement dérapé, rien de plus. La culture est au cœur de la politique de M AUBRY et c'est très bien ainsi.


14/10/2014

Qui sont les jusque boutistes, les syndicats ou le patronat?

En période de crise, il n'y a pas photo, le rapport de force est favorable au patronat sur les salariés et donc sur les syndicats. Les foucades de Monsieur GATTAZ ressemblent de plus en plus à un abus de position dominante. Jamais le patronat n'a été autant entendu par le gouvernement,le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi arrive, en ce moment même, dans les entreprises et nous ne savons pas ce qu'en font les employeurs. Or, nous payons cher le CICE ( quand je dis nous, je parle des salariés et des retraités) car les 40 milliards d'euros de baisse du coût du travail est bien payé par le budget de l'Etat mais aussi par les limitations des rémunérations, des retraites et l'augmentation de nos impôts. Le patronat semble l'avoir oublié en demandant toujours plus.
Pourquoi revendiquer comme aux plus beaux jours du syndicalisme contestataire la suppression de deux jours fériés, l'augmentation des temps de travail, la non représentation syndicale dans les PME, des emplois marchands aidés...et encore plus de baisses de charges?
Alors que les dirigeants syndicaux réformistes se mettent difficilement d'accord sur un agenda social, le Président du MEDEF fait comme si sa parole n'était pas engagée en déclarant n'importe quoi, car c'est du n'importe quoi. Le fossé entre ses déclarations et la réalité des entreprises est flagrant. M GATTAZ dit tenir compte des nouvelles demandes de la génération Y, cette semaine j'ai vu un employeur de PME qui a embauché 4 jeunes cadres, ceux ci ont demandé à travailler 35h quand l'entreprise est à 39h, eh bien ce patron les a embauché et considère que le TAF est réalisé. Il faut de la flexibilité dans les entreprises et l'organisation patronale s'accroche à des symboles quand il faudrait s'accrocher aux nouvelles demandes sociales.
Le patronat français devrait se féliciter d'avoir des confédérations syndicales qui désavouent la grève des pilotes de ligne, il pourrait essayer de ne pas leur compliquer la tâche. Car si les "chefs d'entreprise en ont ras le bol", que dire des salariés et des retraités.

J'ai aussi été très surpris, au moment où tout le monde s'accorde sur l' émergence de l'économie de la fonctionnalité, de voir les artisans taxi faire grève pour refuser l'usage des smart phones pour commander une course. Je n'ai pas plus compris la fausse grève des notaires qui se payent une rente sur la fiscalité patrimoniale, fiscalité que les dirigeants de l'UNAPL ( syndicat des professions libérales) n'arrêtent pas de fustiger par ailleurs.

Je trouve tout simplement que les contestations patronales, de plus en plus radicales, méritent d'être pointées du doigt, car elles peuvent conduire à des mouvements incontrôlés comme à MORLAIX.

Faut il rappeler que l'heure est grave pour tout le monde. Que notre rôle est d'amener partout un peu de sérénité . Celles et ceux qui mettent de l'huile sur le feux ou jouent les provocateurs sont des apprentis sorciers.

article paru dans Autrement Dit

05:21 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : medef