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08/02/2014

Jules CLAUWAERT, mon maître éditorialiste est décédé

Ce samedi matin nous avons applaudi l'artiste. Il n'aurait sûrement pas apprécié cet honneur au sortir d'une église, mais c'est ainsi, nous ne sommes pas maître du chagrin de nos amis.
Jules était le rédacteur en chef de Nord Éclair, pour moi, Jules était le militant démocrate chrétien, héritier de la jeunesse ouvrière chrétienne mais aussi des valeurs du Conseil national de la résistance. Jules avait invité pour célébrer son départ, des textes fondateurs allant du Père Theilhard de Chardin , à l'alléluia de Léonard Cohen ou la prière de Georges Brassens, en terminant par le "plat pays", entre temps la chorale lui avait offert un Credo, chanté en latin, signe d'universalité.

Mes pensées personnelles vont à ce Monsieur que je ne connaissais pas mais dont la lecture matinale de ses éditos alimentait quotidiennement ma réflexion. Que j'aurais aimé écrire comme lui. Souvent il inspirait, heureusement, mes interventions orales. Et puis un jour, Monsieur CLAUWAERT m'a demandé, au nom de la "transmission historique", de participer au Conseil Permanent de Nord Éclair Édition. C'est là, dans de trop brefs instants de bonheur, que Jules m'a transmis quelques conseils d'écriture d'un édito . " Une seule idée, un seul message, des clés de lecture plus que des arguments..". Jules avait 80 ans, il lisait les dépêches de l'AFP et vers 17 h il se mettait à écrire l'édito qu'il transmettait chaque soir à Jean René LORE son fidèle successeur. De l'estime réciproque est née cette envie de créer ce blog et de l'héberger sous le titre Nord Éclair.

Merci Jules, ce matin, je sentais près de nous la présence d'André GLORIEUX, Georges SUEUR, Roger BAILLEUL, Eugène DESCAMPS et j'en ai la plume trop émue.
Les mots clés de ton testament : espérance, humble, humanité, ouvriers de paix, nouer le tablier, faim d'avenir, briser les verrous de la peur. Autant de mots criés pour tes adieux avec toute l'énergie communicative du Père Pascal Janin.

16/01/2014

Hollande. Moi, j'applaudis!

Je ne savais pas ce qu'étaient les anaphores. Et dire que dans mes discours, j'en usais sans le savoir, au grand désespoir de mes collaborateurs. Je ne vais donc pas m'en priver.

Moi, j'applaudis. Enfin, il s'assume comme social-démocrate. C'est le François HOLLANDE que je connais, le vrai, celui avec qui je m'empoignais, comme premier secrétaire, lui expliquant à propos de la réforme des retraites de 2003 que Gerhard SCHRODER ,lui, était un social-démocrate pur jus.
Moi, j'applaudis. Ce sont les entreprises qui créent l'emploi. Il ne faut pas s'appeler SOUBIE ( le soi disant expert du social) pour le savoir. Sans les entreprises, pas de profits. Sans profits, pas d'investissements. Sans investissements, pas d'emplois. CQFD.
Moi, j'applaudis. Une loi sur la fin de vie pour mourir dans la dignité, c'est l'un des combats de ma vie. J'ai toujours voulu décidé moi même des choix de ma vie, ma mort fait partie de ma vie.
Moi, j'applaudis. Arrêter de financer la branche famille par une cotisation salariale. La politique familiale relève de l'Etat,elle doit être financée par l'impôt.
Moi, j'applaudis. Quand le Président veut réduire le nombre des régions; que sur les territoires des métropoles, celles ci doivent avoir les compétences des conseils généraux.
Moi, j'applaudis. A deux mains le pacte de responsabilité. Mais je n'applaudis pas comme les 1500 patrons nordistes, Yvon GATTAZ qui promet avec sa démagogie légendaire, un million de créations d'emplois! par la seule baisse des charges. Il oublie que son père, Yvon, avait promis 400000 emplois avec la suppression de l'autorisation administrative de licenciement, qu'Etienne PINTE rapporteur UMP, a dans un rapport au sénat,estimé qu'aucun emploi n'avait été créé.
Moi, j'applaudis. Quand les socialistes français deviennent un parti social-démocrate ,un parti démocratique qui prône une société aux rapports sociaux apaisés par la négociation de compromis entre l'Etat,les patrons et les salariés.

12/01/2014

La notion de deuil

(Conférence donnée par :
Docteur Dumont psychothérapeute du CMP de Wattrelos
Stéphanie Damen psychologue au CIDFF, détachée pour l'association "dialogue et solidarité")


La notion de deuil ce n'est pas oublier l'autre, c'est une réaction psychologique douloureuse et normale développée à la perte d'un être cher, elle n'est pas seulement associée à la mort, il existe des pertes symboliques et nous faisons par exemple le deuil de notre enfance, de notre adolescence, ou lors du départ des grands enfants.

Le travail de deuil et son impact sont universels mais variables d'un individu à l'autre et dépendent de l'environnement culturel familial et sociétal. Les thérapeutes distinguent plusieurs étapes : les phases initiales, centrales et enfin la phase de fin de deuil ou résolution.

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04:43 Publié dans Actualités, Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deuil