140247

30/12/2021

Moi ! Libre ! Ne pas laisser dire n’importe quoi.

Liberté que ne dit-on en ton nom ?

Est-il possible de conjuguer le « Moi je » avec la Liberté. Ma liberté est-elle amputée par La liberté.
En cet été 2021, le mot liberté n’a rarement été autant sujet à discussions, pourquoi tant de tolérance envers ceux qui menacent notre santé ?

Avant le pass sanitaire nous avions déjà été confrontés avec les 80 km/h à cette soit disante atteinte aux libertés. Les Gilets Jaunes, au nom du Peuple, nous leur avons laissé le droit de s’accaparer le statut de défenseur des libertés? Nous payons aujourd’hui nos gentillesses du « grand débat ».

La liberté divise et ce n’est pas nouveau.

Et pourtant, le plus beau texte collectif ( non religieux ) que l’humanité a non seulement écrit mais voté un peu partout dans le monde ( la déclaration des droits de l’homme) stipule: « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». Tout semble dit. À partir du moment où si je suis porteur du virus, la vaccination limite fortement ma capacité à infecter autrui, je dois - au nom de la liberté - me vacciner pour préserver les autres contre cette maladie mortelle et très handicapante. Aucune tolérance ne doit être accordée aux opposants à la vaccination qui doit être obligatoire.

En fait ce n’est pas un problème de liberté mais tout simplement une nouvelle expression de l’individualisme exacerbé. C’est le « moi » qui prime sur la liberté, je préfère mon petit confort à la solidarité avec les autres.

Le syndicalisme s’exprime dans ce débat. La CFDT a été la plus claire et la plus courageuse en signant un appel commun avec le MEDEF pour amplifier l’effort de vaccination dans les entreprises. La CGT et SUD, incapables de voir des manifestations qui leur échappent, s’opposent au pass-sanitaire et relaient les peurs et angoisses sans sourciller!

Les rentrées sociales font partie de l’ancien monde. Le social c’est tout le temps. Deux conceptions de l’action syndicale sont maintenant bien établies. Il y aura donc deux façons de s’exprimer pour les syndicats en ce mois de septembre. La CGT, FO et SUD manifesteront le 5 octobre contre… presque tout. Les syndicats réformistes rechercheront le contact avec les salariés, comme la CFDT, qui organise une action: « réponses à emporter » du 28 au 30 septembre où elle répondra à toutes les questions sur le terrain.

10:22 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : covid 19

02/12/2021

Donnons « un Coup de Pouce » aux enfants en décrochage précoce et très précoce.


Il nous incombe à tous d’aider les enfants et adolescents ou jeunes adultes à
grandir et à s’émanciper. Pour cela, l’éducation est décisive. Et il faut sans
cesse le rappeler, beaucoup trop de jeunes sont en difficulté avec le parcours
scolaire, pas assez individualisé, proposé aujourd’hui. Écoutons ces enfants
et ados en difficulté avec l’enseignement. Ils veulent s’en sortir et ils le crient
très fort, c’est une affirmation objectivement confirmée par des nombreux
entretiens réalisés par le CESER des Hauts de France.
Ils veulent s’en sortir… jusqu’au jour où ils décrochent complètement.
Sachons que nous pouvons, tous, leur donner un « coup de pouce ». Voici
comment faire, tout simplement, partout là où nous habitons.
Le décrochage commence très tôt, parfois dès la maternelle et en début de
primaire où tout se joue.
L’association « Coup de Pouce » propose une méthode qui, depuis
longtemps y compris dans la région, a fait ses preuves. Elle consiste à réunir
un groupe de 5 à 6 enfants repérés par leur enseignant, ils vont bénéficier de
plusieurs séances par semaine au sein de l’école pour découvrir leurs
potentialités, renforcer leur confiance en eux et leur motivation à apprendre.
Toutes les séances se composent d’activités brèves et ludiques qui donnent
aux enfants un cadre clair et sécurisant.
Les parents sont associés tout au long de l’année car ils sont les premiers
moteurs de la réussite scolaire de leurs enfants. Les programmes
accompagnent donc les parents pour qu’ils jouent pleinement et sereinement
leur rôle de parent d’élève. C’est vraiment l’originalité de la démarche
associative qui associe de manière très ludique et cependant absolument
rigoureuse: enfants, parents et enseignants.

Le point de départ c’est comme souvent la Mairie! Sans l’aide matérielle et
financière de la mairie le coup de pouce n’est pas possible. C’est pourquoi
nous devons interpeller nos Maires ou Adjoints aux écoles et leur proposer
un entretien avec le délégué territorial de Coup de Pouce.
Ça ne coûte pas grand chose quand on voit que 92% des enfants ayant
participé aux programmes, ont plus confiance en eux. 88% sont plus motivés
pour le travail scolaire. Comment ne pas tenter cette belle aventure humaine
en résonance avec cette dure réalité des Hauts de France : l’échec scolaire.

Pour en savoir plus: jmtoulisse@orange.fr

08/04/2021

Étonnez nous, l’opinion est prête.

A peine cent jours de campagne régionale pour trois listes politiquement bien identifiées. L’occasion de nous intéresser à l’état de l’opinion en ce mois de mars. Pour cela nous nous référons au baromètre de la confiance politique du CEVIPOF qui sonde régulièrement, les citoyens européens inscrits sur les listes électorales.



La campagne électorale aura bien du mal à détendre nos zygomatiques. Français, nous sommes les européens les plus pessimistes, nous ne sommes que 14% à être sereins pour 42% de britanniques et 40% d’allemands. Nous sommes las à 41% (15 pour les allemands) et sommes de plus en plus moroses à 34%.

Par contre, nous sommes 74% à penser qu’il est possible de changer la société, notons qu’en avril dernier lors du premier confinement, nous étions 93% à le penser. Nous sommes 64% à dire que les gens font leur possible pour se conduire correctement... comme quoi nos ressentis restent aléatoires.

Un français sur deux pense que son niveau de vie est resté stable quand 37% ressentent une dégradation. Curieusement nous sommes 68% à nous considérer « au milieu ou en haut » de la société. Nous ne sommes pas tous nostalgiques du temps de nos parents, nous sommes 38% à penser que notre situation est meilleure, 31% pareille.

Le sentiment d’inégalité reste fort, nous ne sommes que 25% à penser que les règles du jeu sont les mêmes pour tout le monde.

Une petite moitié d’entre nous pense que la démocratie va plutôt bien ( en hausse sur un an) et 55% pas très bien ou pas bien. Là encore ce n’est ni tout blanc ni tout noir, l’heure n’est pas à la résignation des démocrates.

Notre regard différe entre les responsables politiques qui pour 80% des français « ne se préoccupent pas de ce que pensent les gens » et les élus de proximité qui recueillent un bien meilleur niveau de confiance. Pourtant ce sont les mêmes !

Si le Maire avec 64% de confiance reste en tête, les élus régionaux et départementaux avec 56% ne sont pas loin. Et nous sommes 8 sur 10 à dire que « c’est utile de voter car c’est par les élections que l’on peut faire évoluer les choses ». L’opinion est donc prête.

En conclusion, la lassitude et le climat anxiogène et de peur vont aider les extrêmes mais l’opinion porte un regard et une confiance suffisamment bienveillants sur les élus régionaux pour éclairer après débat, un vrai choix. Ce débat sera politique, souhaitons qu’il soit le moins politicien possible.
Au final il faudra encore sortir l’extrême droite et pour cela chacun devra respecter les électeurs de l’autre liste républicaine.

Naïfs non, exigeants nous serons.