Retraites, négos sociales, dialogue intergénérationnel...

Tout est affaire de posture. En situation conflictuelle les parties en cause campent dans des postures souvent inefficaces. Chacun campe dans son camp. Et comme on dit vulgairement « l’autre est un con », « il est même tellement con que l’on ne pourra rien en tirer », du coup personne ne fait le premier pas.

Avec AGES ATTITUDES, nous essayons d’expliquer que quoique l’on pense de notre interlocuteur, il existe, il vit, il pense et nous devons faire avec.

"Mon interlocuteur est comme il est, je ne le changerai pas. Moi, je suis comme je suis et il ne me changera pas" et heureusement car nous vivons en démocratie, le totalitarisme non merci.

Alors comment faire ? Quelle est la bonne attitude à tenir ?

Si je suis syndicaliste j’ai un patron en face de moi. Je ne l’ai pas choisi. Il est comme il est. Je ne le changerai pas.

Et lui de son coté se retrouve en face de moi. Il ne m’a pas choisi. Je suis comme je suis. Il ne me changera pas.

Je vais vous proposer pendant ces vacances quelques papiers de réflexions personnelles.

A chaque fois, je partirai d’une phrase titre, une phrase que je répète souvent pour expliquer mes points de vue. Les phrases sont devenues, au fil de mes interventions, des « concentrés de pensées » Ce ne sont pas des vérités immuables, par leur réduction elles peuvent apparaître sommaires mais je suis convaincu des vertus pédagogiques de l’exercice. Tenter de concentrer sa pensée, de ciseler le propos très utile pour transmettre efficacement sa pensée.

La concision pour être efficace.
Tentez-vous aussi l’exercice, résumez votre objectif en une seule phrase. Ecrivez, raturez, reformulez, supprimez, rajoutez, réécrivez et vous serez surpris du résultat.
Un militant, un manager incapable d’être concis sera à coup sûr incompris.

Voici par exemple ce genre de phrase très efficace « jusqu’à preuve du contraire, mon interlocuteur est intelligent, honnête et de bonne foi ». Cette phrase n’est pas de moi, mais elle exprime exactement ma pensée et ma stratégie de la relation sociale.

Je vais donc, en toute modestie, vous en proposez quelques-unes.

Envoyez-moi les vôtres en commentaires et vous les partagerez avec les 8 000 visiteurs mensuels de ce blog à qui je souhaite de bonnes vacances.

Est-il possible de négocier le droit à la sieste dans les entreprises ?

Si oui, prenons exemple sur la Suède et la Norvège où la possibilité de prendre une sieste d'une vingtaine de minutes est reconnue par des accords d'entreprise.

En Finlande, il est possible aussi de se relaxer voire de se faire masser en cours de journée. Et nous, Français, qui avons l'une des productivités horaires du travail les plus élevées au monde, nous aurions peur de négocier de telles mesures qui nous permettent de nous sentir mieux au travail.

Et si le Medef (encore lui) ne veut pas et bien faisons comme les chinois qui ont inscrit dans la constitution de 1948 "Ceux qui travaillent ont droit à la sieste".

Ne souriez pas, je suis un adepte de la sieste depuis des dizaines années et je vous jure qu'une demi heure de sieste ça vous requinque pour le reste de la journée.

Allez, fermez les lumières, abaissez les stores, sortez vos coussins et vos doudous... C'est l'heure légale de la sieste !