Retraites, négos sociales, dialogue intergénérationnel...

Je n’accepterai jamais la petite politique qui conduit hommes ou femmes politiques à affirmer une chose en se disant que les gogos d’électeurs goberont l’escroquerie.

Vous en connaissez tous, autant que moi, des effets d’annonces qui ne se réaliseront jamais, ou des formules de communicants qui ne résistent à aucune étude objective.

Souvenons-nous :

Voilà une question que je me suis posée en vacances (ça me changeait de la dette financière ! et cette météo qui finalement ne ment jamais pour annoncer le ciel gris).

Eh oui voilà que l’Europe (encore elle) nous obligerait à donner généreusement 11 heures de repos journalier à nos gentils moniteurs de colonies de vacances chargés 24h sur 24h de nos chers petits enfants.

Est ce bien normal ? Ca va coûter 30% plus cher disent les associations. Ce serait bien pour la sécurité des enfants disent les parents.

Et moi le syndicaliste ?

Trop compliqué. Si vous avez la réponse n’hésitez pas à envoyer un commentaire mais pas entre 22h et 9h, je revendique pour moi ces 11h de repos ! Et peut-être vous aussi.

Hervé Barré est décédé d’une crise cardiaque vendredi dernier.

C’était un ami, un camarade. Il faisait parti de cette bande de jeunes militants deuxième gauche que j’ai eu la chance de côtoyer à leur début.

Militant du MAS, ce mouvement d’action syndicale ancêtre de la Confédération Etudiante, très proche de la CFDT dans les années 70-80, j’ai connu très tôt Hervé avec Dominique Mirada, Dominique Lefebvre, Luc Belval.

J’ai eu ce privilège d’être leur aîné, ils m’ont beaucoup donné.

Hervé a toujours été militant. Militant de l’insertion par l’économique, puis à la ville de Lille auprès de Martine Aubry et ensuite à Lyon avec Jean Jacques Queyranne au Conseil Régional Rhône Alpes où il s’est une nouvelle fois totalement (trop) investi.

Hervé est parti trop tôt, je garde de lui l’image d’un garçon engagé, ambitieux pour lui et ses amis, porteur de beaux projets et travailleur infatigable, loyal et entier.

Un homme de cabinet comme on en fait peu et sans qui les politiques ne pourraient donner le meilleur d’eux-mêmes.

Aussi Martine Aubry ne saura jamais combien elle lui doit pour son insertion dans les réseaux régionaux et métropolitain.

Oui j’ai beaucoup aimé ce jeune militant, même si je n’étais que de 10 ans son aîné mais à l’époque j’avais 30 ans.