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12/12/2013

La vigilance des vigies

Depuis maintenant quelques semaines, je suis très inquiet pour la démocratie. Le républicain ne peut rester les bras ballants et la langue muette devant l'effritement, voire l'effondrement, de nos valeurs humanistes et républicaines.

Je suis encore plus inquiet des conséquences des politiques éditoriales de trop nombreux médias surfant de plus en plus ouvertement sur nos émotions primaires. Du sang, du sexe et des larmes voilà la politique éditoriale en vogue, même si cela ne date pas d'hier. La confusion entre populaire et populisme, les vannes de plus en plus faciles des humoristes radio et télé (aux heures du JT !!!), en réponse à des potins racistes sur Facebook, devant ces dérives, nous devons réfléchir (encore plus) par nous mêmes.
Il manque aujourd'hui de lieux de vigilance qui décryptent les décalages entre les analyses rationnelles et ce que pensent les citoyens.

Aussi, j'ai l'idée de réunir un groupe d'amis (comme on dit sur les réseaux sociaux) entrepreneurs, responsables associatifs, syndicaux pour "sentir" ce qui se passe, en discuter, essayer de comprendre, envisager des réponses.

Déjà, en cheville, avec un réseau national qui s'est donné pour mission de faire remonter auprès des décideurs (en particulier gouvernementaux) le pouls des forces vives que nous sommes, les synthèses de nos discussions seront transmises en direct à qui de droit.

Ce groupe de vigies se réunira sur Lille, mais il est possible d'en créer dans d'autres régions c'est en tout cas le vœux du réseau national.

01:29 Publié dans A lire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : démocratie

15/09/2011

L’effet d’annonce, le cancer incurable de notre démocratie

Je n’accepterai jamais la petite politique qui conduit hommes ou femmes politiques à affirmer une chose en se disant que les gogos d’électeurs goberont l’escroquerie.

Vous en connaissez tous, autant que moi, des effets d’annonces qui ne se réaliseront jamais, ou des formules de communicants qui ne résistent à aucune étude objective.

Souvenons-nous :

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