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04/10/2013

L'Allemagne face au défi démographique

" Pourquoi devrais-je agir en faveur des générations à venir? Elles n'ont jamais rien fait pour moi" Position de l'humoriste GROUCHO MARX

Position que partage beaucoup d'allemands !

03/10/2013

Pour les futures générations, il est criminel de ne pas développer aujourd'hui l'épargne retraite

Aujourd'hui l'épargne retraite représente moins de 5% des revenus des retraites, or les taux de remplacement ont beaucoup baissé depuis la réforme de 1993. Les taux de remplacement vont de 40% pour les cadres à 70% et plus pour les salariés modestes, leur baisse tendancielle oblige à réfléchir aux compléments de revenus pour les futurs retraités.

L'assurance vie est déjà considérée comme une épargne retraite pour de nombreux épargnants. L'épargne retraite que j'avais fait inscrire comme 3ème chapitre de la réforme de 2003 n'est pas à la hauteur des besoins de retraite sur complémentaire des futures générations. Je regrette bien sûr la timidité de la dernière réforme sur ce point mais il est encore possible d'y remédier.

En Allemagne, des avantages fiscaux existent et visent les salariés les plus défavorisés, En France il est possible de prendre les mesures adéquates.

30/09/2013

Pourquoi dit-on que l’augmentation de la durée de cotisation est la mesure la plus juste


Depuis la réforme des retraites de 2003, l’augmentation de la durée de cotisations est considérée comme la mesure la plus juste et la plus solidaire en matière de réforme des retraites parmi les 3 paramètres centraux.

Pourquoi ?

Augmenter le taux de cotisation, c’est faire peser l’effort sur les seuls actifs, sur les salariés et notamment les jeunes générations.

Baisser le montant des pensions, c’est faire peser l’effort sur les seuls retraités.

La durée de cotisation impacte les actifs qui voient leur temps de travail augmenté et les nouveaux retraités qui voient leur temps de retraite amputé. Quand j’ai négocié la réforme de 2003, il a été décidé un partage des gains d’espérance de vie pour maintenir un rapport d’à peu près 2/3 – 1/3 entre durée travaillée et durée de la retraite.

L’équilibre d’une réforme paramétrique se juge sur le poids donné à chacun des 3 paramètres dans les efforts à porter.

Mais le système paramétrique arrive « au bout du bout » de ses capacités d’évolution, c’est tout le système qu’il faut revoir d’où l’idée d’une réforme systémique.