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04/12/2013

Dominique VOYNET, ma Camarade,

J'ai connu Dominique VOYNET à LAMOURA, un moment exceptionnel de ma vie. C'était le congrès des Verts, avec Bernard THIBAUT, secrétaire général de la CGT, j'avais été invité à venir exposer la vision syndicale de la CFDT du développement durable. Je n'avais pas eu de mal à gagner le soutien des congressistes, qui étaient pourtant au départ plus supporters du leader CGT.

C'est à ce congrès que Dominique, m'a "entrepris" sur le thème, explique moi le fonctionnement de la CFDT. Elle était impressionnée par le management de Nicole NOTAT à la tête de la CFDT. Pour elle, la CFDT était aussi difficile à gérer que les Verts. Nous avons passé la soirée,et un peu plus, à boire quelques verres et à nous expliquer sur les notions de respect des statuts, de logique majoritaire, de fonctionnement démocratique, de respect des chefs...etc.
Dominique VOYNET était une militante convaincue de l'écologie, mais elle était très préoccupée des difficultés de gestion interne de l'organisation. Elle aurait aimée appliquer les pratiques de management d'une grande organisation. Malheureusement, les militants verts ont une ADN de minoritaire et de gauchiste ( c'est moi qui le dit).

J'ai ensuite eu à faire avec Dominique ,Ministre impressionnante.
J'ai aussi travaillé avec son équipe sur les rapports entre démocratie politique et démocratie sociale.
Aujourd'hui Dominique souffre profondément de la dégradation de la vie et du climat politique. Elle a décidé de refuser certains compromis qui bousculent ses valeurs et ses convictions. Se faire réélire à ce prix la conduirait à ne plus se ressembler. Dominique a donc jeté l'éponge.
Quel gâchis, cette femme est une femme d'Etat, de la trempe de peu de responsables politiques. J'espère qu'elle rebondira, ce sera difficile, car la période n'est pas propice à celles et ceux qui ne transigent pas avec les réalités et leurs convictions.

Dominique est pour moi une Camarade d'un combat qui jamais ne se terminera.

01:54 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voynet

02/12/2013

Retraite de Philippe VARIN : J'ai toujours été contre les retraites chapeaux

Aujourd'hui, y en a marre de la suffisance des patrons!

En 2003, lorsque je négociais pour la CFDT la réforme des retraites, il n'a jamais été question des retraites chapeaux, tout simplement parce qu'aucun syndicat ne l'aurait accepté.
Aujourd'hui je suis révolté par l'attitude de ces grands patrons, qui depuis Jean Marie MESSIER, n'ont toujours rien compris à ce qu'est notre vie, à nous.

Je suis encore plus révolté quand j'entends des tous petits patrons, et même pour certains des permanents patronaux, me considérer comme un naïf parce que je m'offusque de tels comportements.

Rendez vous compte, quand la retraite moyenne des salariés du privé est de 1400 euros par mois, la retraite chapeau du PDG de PSA aurait été de 25000 euros! Comment se peut il que des conseils de surveillance puissent accepter ces émoluments scandaleux? Pour moi cela relève de l'abus de biens sociaux.

Les syndicalistes font souvent l'objet de critiques sur leur propension à revendiquer toujours plus. Eh bien parlons de SEVELNORD où la direction de PSA a obtenu de ces mêmes délégués syndicaux, le gel des salaires, la remise en cause des aménagements du temps de travail en contrepartie d'investissements, sans clause pénale au cas ou PSA ne respecterait pas ses engagements, clause pourtant prévue dans la loi de sécurisation de l'emploi.
Alors oui, disons bruyamment à tous ces patrons qui font manifester sur nos routes,leurs salariés pour défendre leur propre profit, que tout cela va mal se terminer.

Pour ma part, j'ai choisi mon camp.

04:52 Publié dans Retraite | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe varin

29/11/2013

Les syndicats se liguent contre le populisme

Déclaration CFDT – CFTC – CGT – FSU –UNSA

La crise financière, économique, sociale et environnementale affecte au quotidien les conditions de travail et de vie de nombreux salariés, chômeurs, retraités et touche spécifiquement les jeunes. L’ampleur des drames sociaux conduit à la désespérance et menace la cohésion sociale, la capacité à vivre ensemble et in fine la démocratie. L'expression légitime des intérêts particuliers ne peut sans danger laisser se développer les corporatismes en ignorant l'intérêt général.

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