140247

30/05/2011

La revalorisation prévisible du Smic va obliger à rouvrir les négociations salariales

Avec les augmentations de l’indice des prix que nous connaissons actuellement, le Smic va augmenter certains disent au moins de 2%.

L’augmentation du salaire moyen n’a lui augmenté que de 1,8% !

Inutile d’expliquer, ici, que les grilles de salaires vont se comprimer en bas de l’échelle. Sans négociation dans les branches professionnelles, le nombre de smicards va exploser car ceux qui sont aujourd’hui un peu au-dessus du Smic vont être rattrapés par l’augmentation gouvernementale. Ce qui est sûr c'est qu'en 2012, le nombre de salariés payés au Smic sera plus grand quand 2012.

Avec d’autres, je suis convaincu que dans de nombreuses entreprises mais surtout dans les branches (où sont négociés les minimas des conventions collectives) il va falloir rapidement négocier des avenants aux accords salariaux signés en ce début d’année. Les DRH devraient y réfléchir.

01:56 Publié dans Travail | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salaire, smic

27/05/2011

Les limites des obligations de négocier

Le Président de la République a rêvé que le partage de la richesse ou plus exactement le partage entre les dividendes et les salaires « qui n’a pas changé depuis 20 ans » devait se faire en 3 tiers : 1/3 pour les salaires, 1/3 pour les actionnaires, 1/3 pour les investissements (ce qui est déjà une belle bêtise car les investissements devraient être toujours privilégiés).

J’ai été très surpris d’entendre le Président dire que « cela fait 2 ans que le patronat et les syndicats négocient sur la participation et ils n’ont pas avancé d’un centimètre ». Cette petite phrase, à priori pleine de bon sens, montre à quel point les politiques ne comprennent rien aux fondamentaux des relations sociales.

Lire la suite

25/05/2011

Mon bilan des négociations obligatoires en ce début d’année

Comme tous les consultants, j’ai suivi plusieurs NAO (Négociation Annuelle Obligatoire) sur les salaires

Ces négociations, je les ai trouvées fort délicates.

D’un côté le mandat donné aux DRH par les comités de direction (CODIR) étaient à la fois bloqués et « riquiqui », de l’autre les syndicalistes étaient, tous, pris entre marteau et l’enclume.

Le marteau était le sentiment très largement partagé par les salariés, du « précaire de chez précaire » au cadre supérieur, que dans le partage des efforts consentis par les uns et les autres les actionnaires se payaient grassement quand eux devaient se contenter de 1,8% d’augmentation générale et de 2,5% avec primes et autres augmentations individuelles. L’enclume étant la dure réalité du chômage et ce sentiment que les prix des loyers, transport et santé explosaient.

Lire la suite