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19/11/2010

Les si naturelles et pourtant si difficiles solidarités intergénérationnelles

Les parents aiment leurs enfants. L’enfant qui naît aime l’odeur de sa mère qui le nourrit et très vite il se réfugie dans les bras protecteurs de son père. Les parents éduqueront leurs enfants et les aideront à devenir adultes et à s’émanciper.

Adultes, les enfants feront eux-mêmes des enfants, petits enfants de leurs parents. Les grands parents vieilliront fiers de leurs petits enfants. Enfants et petits enfants veilleront sur leurs vieux parents et grands parents.

Ainsi va la vie. Ainsi va la chaîne des générations, les parents nourrissent, élèvent et protègent leurs enfants qui devenus grands veillent, aident et protègent leurs vieux parents.

Une grande part de ce qu’on appelle le bonheur nous vient de la qualité des rapports affectifs que l’on entretien avec sa filiation.

La cohésion d’une société dépend de la solidarité des chainons de la chaine intergénérationnelle.

Cela est vrai dans tous les continents et toute époque de notre histoire.

Cette réflexion sur les solidarités entre générations est datée et localisée.

Nous parlons des années 2010 et de la France.

Au moment où nous sommes confrontés à des évolutions permanentes de nos systèmes de social il est nécessaire de réfléchir aux nouvelles relations entre générations et si possible d’anticiper quelques évolutions.

Mais attention si les enjeux des solidarités intergénérationnelles peuvent faire consensus les choix à faire seront eux toujours douloureux car la solidarité est d’abord un don et il n’y a pas de don gratuit.

29/01/2010

Pour un pacte Droite/Gauche sur les retraites

Les politiques français peuvent être aussi intelligents que leurs collègues espagnols ou suédois.

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Réforme retraite 2010 : il est déjà presque trop tard !

Plus de 20 milliards de déficit pour la retraite base de la Sécurité Sociale, 3,4 milliards pour les retraites complémentaires (lien) 3,9 milliards du fonds de solidarité vieillesse, 10 milliards pour la fonction publique. En 2010, l’ensemble des régimes obligatoires affiche un besoin de financement supérieur à 25 milliards d’euros. Et si les milliards ne vous disent rien. Ecoutez ceci : au 30 novembre 2009 les caisses étant vide, l’ensemble des retraites de décembre ont été payées par le déficit.

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