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30/10/2016

Les 6 écoles de la deuxième chance des Hauts de France travaillent désormais ensemble.

Commençons par ne pas bouder notre plaisir. Le Conseil d’Etat a officialisé la dénomination de notre grande Région des Hauts de France. Cette appellation nous décomplexe, nous tire vers le haut, nous donne le label France. Le nouveau logo affiché « haut » et fort sur mon véhicule a de l’allure. A nous de tirer toutes nos potentialités vers le haut, rien ne nous sera octroyé.

Autre très bonne nouvelle, à compter du 1er janvier 2018, notre Région bénéficiera d’une ressource fiscale propre et ne dépendra plus de la dotation globale de fonctionnement allouée par l’Etat. Nous disposerons enfin d’une ressource fiscale dynamique qui progressera tous les ans. Plusieurs avis du CESER préconisaient cette condition nécessaire pour assumer les nouvelles compétences régionales.

Et puis, nous avons vécu un grand moment, ce jeudi 29 septembre au siège de l’école de la deuxième chance à ROUBAIX. En présence de X BERTRAND, G DELBART et des 2 grands parents des E2C, Madame CRESSON et B BONDUELLE, les 6 E2C des Hauts de France ont engagé un rapprochement qui mutualisera leur expertise et leurs moyens. Oui un grand moment quand les jeunes se sont levés pour dire tout le bien qu’ils pensaient de l’école mais surtout leur fierté d’arriver au bout d’un trop long tunnel. Les représentants des grandes entreprises nous on dit combien toutes ces jeunes énergies étaient vitales pour le développement économique. Sobrement, Guillaume DELBART s’engagea à un partenariat pour faciliter l’accès de ces jeunes aux métiers du numérique. Le Président Régional sortit le carnet de chèque avec 1,4 million d’euros « vous me direz comment je peux mieux les dépenser pour réaliser ma promesse sur l’emploi » « toutes les petites rivières sont indispensables pour réussir, et les E2C ne sont pas de petites rivières » dit-il. Oui un grand moment quand le Président s’engagea à proposer un stage à HASSAN qui recherchait en vain ce cézame pour mettre le pied dans le monde du travail.
1650 jeunes de 18 à 25 ans sont accueillis dans les E2C de la région, 63% des jeunes de l’E2C Grand Lille (adossée à la CCI) trouvent une sortie positive sur l’emploi et ce pour une durée moyenne de présence de 5,4 mois quand ils pourraient rester 9 mois dans l’école. De nombreux rapports, comme celui du Sénat de 2015, considèrent que ces écoles représentent un levier très efficace pour lutter contre le chômage des jeunes.

Malheureusement, ces structures sont encore trop méconnues et c’est un gâchis pénalisant de trop nombreux jeunes en difficulté.

04:47 Publié dans jeunes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : e2c

11/10/2016

Les 6 écoles de la deuxième chance des Hauts de France travaillent désormais ensemble.

Commençons par ne pas bouder notre plaisir. Le Conseil d’Etat a officialisé la dénomination de notre grande Région des Hauts de France. Cette appellation nous décomplexe, nous tire vers le haut, nous donne le label France. Le nouveau logo affiché « haut » et fort sur mon véhicule a de l’allure. A nous de tirer toutes nos potentialités vers le haut, rien ne nous sera octroyé.

Autre très bonne nouvelle, à compter du 1er janvier 2018, notre Région bénéficiera d’une ressource fiscale propre et ne dépendra plus de la dotation globale de fonctionnement allouée par l’Etat. Nous disposerons enfin d’une ressource fiscale dynamique qui progressera tous les ans. Plusieurs avis du CESER préconisaient cette condition nécessaire pour assumer les nouvelles compétences régionales.

Et puis, nous avons vécu un grand moment, ce jeudi 29 septembre au siège de l’école de la deuxième chance à ROUBAIX. En présence de X BERTRAND, G DELBART et des 2 grands parents des E2C, Madame CRESSON et B BONDUELLE, les 6 E2C des Hauts de France ont engagé un rapprochement qui mutualisera leur expertise et leurs moyens. Oui un grand moment quand les jeunes se sont levés pour dire tout le bien qu’ils pensaient de l’école mais surtout leur fierté d’arriver au bout d’un trop long tunnel. Les représentants des grandes entreprises nous on dit combien toutes ces jeunes énergies étaient vitales pour le développement économique. Sobrement, Guillaume DELBART s’engagea à un partenariat pour faciliter l’accès de ces jeunes aux métiers du numérique. Le Président Régional sortit le carnet de chèque avec 1,4 million d’euros « vous me direz comment je peux mieux les dépenser pour réaliser ma promesse sur l’emploi » « toutes les petites rivières sont indispensables pour réussir, et les E2C ne sont pas de petites rivières » dit-il. Oui un grand moment quand le Président s’engagea à proposer un stage à HASSAN qui recherchait en vain ce cézame pour mettre le pied dans le monde du travail.
1650 jeunes de 18 à 25 ans sont accueillis dans les E2C de la région, 63% des jeunes de l’E2C Grand Lille (adossée à la CCI) trouvent une sortie positive sur l’emploi et ce pour une durée moyenne de présence de 5,4 mois quand ils pourraient rester 9 mois dans l’école. De nombreux rapports, comme celui du Sénat de 2015, considèrent que ces écoles représentent un levier très efficace pour lutter contre le chômage des jeunes.

Malheureusement, ces structures sont encore trop méconnues et c’est un gâchis pénalisant de trop nombreux jeunes en difficulté.

12:33 Publié dans jeunes, l'Ecole | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : e2c

05/06/2015

Réactions sur le plan de mobilisation pour l’apprentissage

A partir du 1er juin, l’Etat prend en charge la rémunération des apprentis mineurs dans les entreprises de moins de 11 salariés. Je ne suis pas sûr que cette mesure réponde à un vrai problème car le coût de l’apprentissage pour les employeurs concerne les apprentis plus âgés, la rémunération augmentant avec l’âge.

Le dispositif « Réussite apprentissage » qui concernent 100 000 jeunes issus des milieux sensibles prévoit un accompagnement renforcé. C’est une bonne chose, encore faut-il cerner les problématiques liées à cette notion d’accompagnement. Dans les écoles de 2ème chance, nous avons formalisé ce que représentait cet accompagnement. Transmettre les codes sociaux et professionnels, ce n’est pas inné, il ne suffit pas d’avoir de l’expérience pour transmettre cette expérience.

Demander aux missions locales de réaliser cet accompagnement nécessite une formation des agents concernés et pour être clair, je ne suis pas sûr que les services publics de l’emploi soient les plus outillés pour réaliser cet accompagnement très sensible. Que ce plan reconnaisse la nécessité de cet accompagnement est une très grande avancée mais cet accompagnement ne doit pas être réservé aux jeunes des quartiers dits difficiles.

Reste au moins 2 questions urgentes à traiter :

- 25% des contrats d’apprentissage sont arrêtés avant la fin du contrat
- De nombreux employeurs ont besoin d’être accompagnés (eux aussi) car ce n’est pas toujours évident de comprendre et d’accepter ou de recadrer certains comportements.

02:16 Publié dans jeunes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : apprentissage