Retraites, négos sociales, dialogue intergénérationnel...

Si je me refuse à croire béatement au renouveau tant espéré de ma région Nord Pas de Calais, trop souvent dernière de la classe au classement des régions voici quelques bonnes nouvelles :
Le Nord Pas de Calais c’est :

• 4 000 000 d’habitants, 324 habitants au km2
• 14%, c’est le taux de natalité
• 1ère région pour les moins de 20 ans
• une pyramide des âges plutôt bien proportionnée
• 11ème région pour le PIB par emploi
• 4ème région exportatrice mais aussi 3ème région importatrice
• 18,7%,le taux de créations d’entreprises
• 2,14 milliards de production agricole (mais oui !)
• Boulogne, 1er port français de pêche, leader européen de la transformation des produits de la mer
• Calais, 1er port français pour le transport des passagers
• 3ème région pour les investissements industriels
• 3ème région pour le nombre d’étudiants

source : INSEE

« Un climat de soupçon cherche à s’imposer, sur la légitimité et la transparence du financement des organisations syndicales » constate Laurent Berger, Secrétaire National de la CFDT, qui milite sur un renouveau radical des pratiques du syndicalisme.

J’ai été trésorier national de la CFDT et c’est peu dire si le reportage de France2 dés le début du JT de Poujadas m’a meurtri. A quoi ça sert tant d’efforts pour continuer à être calomnié de la sorte !

Nous ne sommes pas candidat, heureusement ! Mais cela ne nous interdit pas d’avoir des idées et de les exprimer.

Ainsi, plutôt que de parler de la dette, je parlerai d’abord de l’investissement dans la formation (de l’école de la première chance aux masters les plus prestigieux), de la politique industrielle et des points de croissance à chercher dans les pôles d’excellence, des prêts que le système bancaire – soutenus par l’Etat – devrait accorder aux entreprises pour l’Innovation / la Recherche / le Développement.

Oui je parlerai d’abord des recettes avant de parler des dépenses.

Tout le reste du discours est utile mais il fait boutiquier, usurier. Par exemple, la Grèce n’a pas la moindre chance de s’en sortir avec la cure d’amaigrissement que lui imposent les Etats Européens.

Je crois que l’on en sait assez sur les économies recherchées par nos candidats, je voudrais les entendre sur les investissements d’avenir. Et cela devient urgent.