140247

19/01/2012

Le taux de pauvreté et le plan d’austérité

D’après l’Insee en 2009 il y avait 8,2 millions de français vivant en dessous du seuil de pauvreté avec moins de 954 euros par mois dont 6 millions avec moins de 750 euros.

Toujours selon l’Insee, en 5 ans l’écart entre les plus riches et les plus pauvres a progressé de 10%.

Il faut donc lire les mesures du dernier plan d’austérité au regard de ces chiffres.

Vous connaissez mon jugement avec le gel des allocations familiales, la revalorisation de 1,75% RSA…Quel est le votre ?

16/01/2012

Pourquoi j’ai toujours milité pour une réforme du quotient familial

Notre politique familiale vieillit mal. Les familles d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec celles des années 60, des évolutions sont nécessaires et urgentes. La réforme du quotient familial n’est qu’un aspect du problème.

Quelle arnaque le quotient familial ! Pour en retirer un bénéfice, il faut déjà payer des impôts, les pauvres n’ont donc aucun intérêt au quotient familial. Pour les autres, plus ils payent d’impôts plus c’est bénéfique. L’idée du quotient familial est bonne mais le système des parts fiscales est injuste.

Lire la suite

13/01/2012

LA CES CONDAMNE LE VIRAGE NATIONALISTE DE LA HONGRIE

La Confédération européenne des syndicats (CES) est vivement préoccupée par la dérive nationaliste et autoritaire du gouvernement hongrois. Les citoyens sont désormais soumis à une Constitution liberticide qui leur fait perdre chaque jour des libertés publiques et privées. Le pluralisme des médias, l’indépendance de la justice sont menacés.

Les mesures du gouvernement hongrois votées en un temps record font suite à la réforme du Code du travail qui porte atteinte aux droits des travailleurs, particulièrement les travailleurs les plus vulnérables.
Le gouvernement de Viktor Orban prône un patriotisme économique qui n’est qu’un leurre car le pays s’enfonce dans la crise. La monnaie se déprécie, les capitaux fuient, la dette explose, la Hongrie continue de dépendre de l’Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI) pour subsister. La CES est solidaire des Hongrois qui sont descendus par milliers début janvier pour protester contre ce gouvernement.

Bernadette Ségol, Secrétaire générale de la CES a déclaré: « L’Union européenne ne peut pas s’accommoder des atteintes de Viktor Orban au pluralisme des médias, à l’indépendance de la justice et à tous les contre-pouvoirs démocratiques. Il faut agir pour que les droits fondamentaux garantis par l’UE soient pleinement respectés. Les initiatives prises par le Président Barroso doivent être renforcées. Le soi-disant patriotisme économique ne mène à rien, si ce n’est à une dérive nationaliste et populiste condamnable et néfaste pour les travailleurs et pour les citoyens ».

La Confédération européenne des syndicats (CES) parle d’une seule voix au nom des intérêts communs des travailleurs au niveau européen. Fondée en 1973, elle représente aujourd’hui 84 organisations syndicales dans 36 pays européens ainsi que 12 fédérations sectorielles.

08:19 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hongrie, ces