Retraites, négos sociales, dialogue intergénérationnel...

Une enseignante se suicide par les flammes dans la cour de son établissement. Ce serait un signe que ce drame a un lien avec son travail.
Au-delà de l’émotion légitime, les médias essaient de comprendre. Et qui fait-on venir pour expliquer le pourquoi du comment ? Tout simplement un professeur de psychiatrie.

Face à un accident du travail, car maintenant il faut avoir le courage de nommer comme il se doit ce type d’accident, qui régulièrement se produit sur les lieux même du travail avec des présomptions de causalités professionnelles évidentes.

Samedi midi, je regarde le reportage sur TF1 de la préparation des matchs de l’équipe de France. Je suis fier de Lievremont, Desautoir, Maso… je me souviens des veilles de grandes négociations, je me souviens de ces séances avec mon équipe où je mobilisais les énergies vers le même objectif, où je rappelais la mission de chacun.

Cette équipe de France, si vilipendée, est la même, elle en qui je me reconnais.
J’ai trop souvent gagné à 51 ou 52% pour savoir que 9 à 8 (score demi-finale) c’est gagné !

Et qu’il n’y a que cela qui compte.

Pour moi, les journalistes sont les champions de l’abstention, ils ne se mettent jamais en situation d’acteurs, ils regardent avec leurs yeux de critique et uniquement.

Ce dimanche matin, j’ai passé un très agréable moment de sport.

La France a perdu d’un petit point et la Nouvelle Zélande a gagné et pour elle peu importe le score.

Là est toute la différence.

Dans un point de vue paru dans les échos Andy Howard remet en perspective des chiffres que nous avons déjà interprété dans ce blog.

Ainsi l’ONU observe que pour la première année le nombre d’européens en âge de travailler vient de commencer à diminuer ce qui conduit à 2 conséquences :

Il y aura moins de travailleurs pour réaliser la croissance
et une plus forte concurrence des entreprises sur le marché du travail

Le nombre d’européens âgés de plus de 65 ans progressera 5 fois plus vite que le reste de la population.

Enfin 40% des électeurs de l’Europe occidentale ont plus de 55 ans.

Voilà de quoi expliquer pour partie les résultats des dernières élections marquées partout par la montée des égoïsmes nationaux et de la peur de l’autre, car ne l’oublions pas ce sont les électeurs qui font les politiques et non l’inverse.