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31/10/2011

Quand les psychologues du travail laissent la place aux psychiatres !

Une enseignante se suicide par les flammes dans la cour de son établissement. Ce serait un signe que ce drame a un lien avec son travail.
Au-delà de l’émotion légitime, les médias essaient de comprendre. Et qui fait-on venir pour expliquer le pourquoi du comment ? Tout simplement un professeur de psychiatrie.

Face à un accident du travail, car maintenant il faut avoir le courage de nommer comme il se doit ce type d’accident, qui régulièrement se produit sur les lieux même du travail avec des présomptions de causalités professionnelles évidentes.



Posons-nous la question, mais où sont les médecins et inspecteurs du travail, où s’expriment les secrétaires de CHSCT, où sont les infirmières et psychologues du travail … ? Aux abonnés absents !!

Il ne suffit pas de contester que les acteurs légitimes du monde du travail ont déserté les micros pour expliquer le travail il faut essayer de comprendre.

Je pense que le syndicalisme et les politiques se trompent en faisant une fixation sur la pénibilité et surtout en concentrant ses efforts sur la reconnaissance de la pénibilité.
Bien sûr qu’il faut reconnaître la pénibilité au travail mais l’important est de rendre soutenable le travail en supprimant ou en allégeant les tâches pénibles.
Par exemple, en matière de retraite je n’ai jamais sur négocier la prise en compte de la pénibilité et aujourd’hui encore personne n’a trouvé la méthode ou la solution. Et finalement, je dis heureusement car si nous avions été capables de reconnaître la pénibilité et de dédommager ses effets néfastes nous n’aurions rien réglé.

Il me semble que c’est l’organisation du travail qui est mis en cause.
Organisation du travail mais aussi type de management car les deux sont évidemment liés.

Conclusions : ce n’est donc pas d’abord un problème de psy ! D’autant que ce que nous voyons en première ligne ce ne sont pas les psychologues du travail mais les psychiatres tout court.

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