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25/05/2010

A toujours tout refuser c'est l'individualisme qui triomphe.

Nous avons vu que pour réformer les retraites les français refusaient majoritairement toutes les propositions susceptibles de pérenniser le système. En mai 2010, 85% des français n'ont pas confiance dans la possibilité de financer les retraites.


C'est quand même un problème ! Et je le pose.

Il y a quelques jours, le Cor a montré qu'avec les mesures les plus radicales d'évolution des paramètres l'équilibre des comptes ne serait jamais atteint.

J'entends dire que l'on ne responsabilise pas les citoyens mais quand ceux-ci sont majoritairement contre tout, veulent-ils être vraiment responsables ? N'est-il pas plus confortable de se cantonner dans le statut de gouverné que de citoyen responsable ?

J'entends aussi tout le monde se dire réformiste mais à chaque réforme ils disent je suis pour la réforme mais pas pour celle-là !

Alors attention car au bout du compte les déficits se creusent et demain il faudra se protéger individuellement pour la santé et la retraite.

Ce sera le chacun pour soi ! Encore faudra t-il le pouvoir.

La contestation systématique fait le lit de l’individualisme !

Tout le contraire d'une société solidaire.

Commentaires

""individu et collectif '''

Les philosophes des lumières ont bien défini le libéralisme politique fondement de la révolution française dont nous mettons en avant chaque jour sa devise : liberté -égalité -fraternité.
Il n'ya pas de liberté individuelle sans Etat de droit; la liberté de chaque individu ne peut s'exercer que si des droits collectifs sont assures et garantis par la puissance publique.
Liberté sans règles collectives, sans Etat de droit c'est la loi de la jungle, la loi du plus fort que ce soit le capitalisme sans règle ou l'Etat totalitaire fut il ...socialiste et même scientifique!!!
Notre système de retraite est basé sur la répartition avec des paramètres qu'il faut savoir ajuster aux évolutions sociétales, démographiques, économiques, dans un monde ouvert
L'acceptation des efforts suppose l'égalité et l’équité.
Une fois les règles définies il faut laisser des marges de choix aux individus; l’âge légal de 60 ans est une liberté dans un cadre collectif: nombre de trimestres, taux de cotisations, niveau de pension avec des éléments de surcote ou de décote....
IL aurait été plus juste de poser les termes d'une reforme systémique,
De fixer les échéances, et ensuite seulement prendre les mesures de court terme pour résorber les déficits...
Le débat tel qu'il est lance ou plutôt escamote ne laisse présager rien de bon...à plus

Écrit par : alliance59 | 28/05/2010

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