30/01/2021
« Le monde d’après ? »
il est, déjà, urgent de comprendre les conditions du rebond économique de l’été dernier.
Pour avoir accompagné des grosses entreprises à gérer des crises sociales, nous connaissons quelques incontournables comme la nécessité d’un Pilote unique, un seul comité de crise et un seul porte-parole, c’est loin d’être aujourd’hui le cas, même l’inconnu ATTAL ajoute son grain de sel polluant!. L’« assertivité » ce comportement génial qui consiste à être authentique en affirmant sa position sans anxiété excessive, c’est à l’opposé du discours de MACRON sur les 60 millions de procureurs!. Enfin, dire la vérité, tout de suite et sans artifice, est la pierre angulaire de toute communication de crise, pourquoi avoir tant tergiversé sur le nombre de vaccins, cela aurait été si simple de le dire tout de suite. Ignorants des fondamentaux du management nos élus refusent toute formation sur ces thématiques à l’image de Sciences Po.
Les limites de se concentrer sur l’après:
Comment ne pas être séduit par les débats passionnants sur « l’après », les « cafés de l’après » du Comité Grand Lille ont excité nos neurones. Et après?
Cette pandémie, cette crise sanitaire, digne de leurs ancêtres moyenâgeuses ou récentes, personne ou presque ne l’avait vue venir. Penser son après comme une fin est rassurant mais totalement inopérant. Cette pandémie ne se terminera pas aussi brutalement qu’elle est apparue. Il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas s’en rendre compte. Virus variants ou pas, il y aura d’autres crises sanitaires, toutes plus ou moins imprévisibles. Il n’y aura donc pas d’après crise avec un point final.
Nous connaîtrons ces crises tant que notre modèle de développement ne sera radicalement différent. Comme l’évolution des espèces, le développement des sociétés est l’adaptation permanente aux réalités, nous devrons vivre avec ces crises. La question du niveau de radicalité des mesures contraignantes se posera toujours.
Le ou les rebonds.
Pour revenir à la crise Covid, parlons « rebonds » mais rebonds au pluriel. Non seulement il y aura encore plusieurs rebonds, mais tous ces rebonds nous permettront de petits bonds sociétaux dont la qualité dépendra de nous, de nos comportements, de nos convictions et de... nos combats.
Nous savons quel est notre job. Réfléchir à comment vivre avec les crises. Ne jamais inverser la hiérarchie de nos actions: d’abord la vie, la santé et le reste après. Jumeler chaque action excluante de libertés à des actions incluantes socialement. Protéger et inclure.
Évaluer nos stratégies pour les affronter.
Nous devrions passer plus de temps à comprendre ce qui a facilité ou gêné le premier rebond. Cette analyse partagée nous manque. Préparons les logistiques qui nous font tant défaut ( masques, tests, vaccins). Si non, les confinements partiels ou totaux ne seront que des souvenirs inutiles.
Nous sommes devenus mortels et ça devrait nous rendre plus lucides et prévoyants.
10:01 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : covid19
11/11/2020
Questions évidemment malvenues.
Nous avons un Président qui décide, c’est déjà bien, on a connu pire. Mais pourquoi,
quoiqu’il décide, il provoque au mieux des « oui-mais » et au pire des « c’est trop nul »?
A part les retraités et les étudiants, tout le monde a une autorisation de sortie. Pour les
retraités, c’est vrai, 92% des morts ont plus de 65 ans. Mais pour les étudiants? Peut être
sont ils punis d’avoir été au TOUQUET ou rue MASSENA faire la fête?
La gouvernance verticale? Pourquoi en mars, avons nous, comme ici, valorisé le rôle
irremplaçable du Capitaine « celui que l’on regarde quand le bateau est attaqué de tous
côtés », que s’est il passé pour qu’en octobre, tant de monde ne croit plus au Capitaine?
Le Président dit dorénavant faire confiance aux organisations patronales et syndicales
mais pourquoi préfère t’il demander à deux experts -indépendants- la liste des emplois dits
de seconde ligne. Eux, ne feraient pas de politique?
La santé ou l’économique, ce ne peut être qu’un compromis difficile. Oui, mais un
compromis, n’est ce pas le résultat d’une négociation entre le décideur et les parties
prenantes, comme par exemple, les organisations professionnelles du commerce, les
organisations d’étudiants comme la FAGE? Et bien non, le monde d’après c’est la
négociation mais seulement au sein du gouvernement. Les corps intermédiaires sont
consultés, on ne peut quand mème pas faire plus...
La santé ou l’économique, il faut choisir le juste équilibre, les allemands ont donc un sens
aiguë de l’équilibre car ils gagnent sur les deux tableaux. Mais peut-être sont ils plus
décentralisés et plus accros au dialogue social...
Faut il fermer les petits commerces ou les grandes surfaces? A croire nombre de maires, il
faut privilégier les petits commerces mais alors pourquoi les maires et les communautés
de communes se battent pour un hyper et financent les aménagements des zones
commerciales à la périphérie des villes? Peut être que c’est un peu plus compliqué que de
signer un arrêté illégal.
La distorsion de concurrence ça existe. Un peu de régulation serait peut être souhaitable
entre commerce de proximité, grande distribution et commerce en ligne. Le monde
d’après? Et moi..et moi.. le consommateur vertueux dans tout ça ? Au bout du bout y’a
pas photo, les gros du commerce en ligne ont déjà gagné. N’a t’on pas trop dérégulé le
commerce et les services?
Résumons. Pourquoi nos questions n’ont elles pas de réponses? Tout simplement parce
que si nous écoutions nos remarquables professeurs du CHRU ou de l’hôpital DRON de
Tourcoing, nous arrêterions de poser des questions et respecterions scrupuleusement les
gestes barrières. Si quelqu’un nous vole quelques mois de liberté, c’est le virus et lui seul.
Ce n’est pas lui qui vient à nous mais l’inverse.
11:53 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : covid19
31/03/2020
20h on applaudit même dans le vide étoilé.
C’est devenu un rituel, chaque jour à 20 heures, nous sortons sur le pas de la porte et nous applaudissons avec ferveur. Nous ne sommes que 3 couples mais nous claquons les mains à tout rompre et crions merci!
Notre voisine, Marie, travaille comme lingère au CHRU où elle lave et aseptise les linges souillés par ce mortel Covid 19. Merci petite Marie..
Oui personne d’autre n’ose sortir et pourtant tout le monde nous entend. Dans ce monde égoïste, nous n’en avons que faire, notre bravo est autant assourdissant que leur silence. Et dire que les larmes me viendraient si un autre couple nous rejoignait.
Merci à Christelle qui fut la première, et seule avec sa fille à allumer le feu de la solidarité.
Allez rendez vous à ce soir, je vous entends déjà.
Bises et protégez les autres en vous protégeant
16:51 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : covid19