Retraites, négos sociales, dialogue intergénérationnel...

Laurent Berger sera élu mercredi soir secrétaire général de la CFDT et remplacera François Chérèque.
Je connais bien Laurent BERGER, son élection est pour moi une très bonne nouvelle pour le syndicalisme, le dialogue social et surtout pour les salarié.

C’est bien sûr « au manche que l’on jugera le skipper », mais la promesse est déjà très positive. Qui est donc ce Laurent BERGER ?

Un militant, c'est-à-dire un homme mu par des convictions très anciennes, un militant de la Jeunesse ouvrière chrétienne dont il a été le président national.

Un jeune, à 44 ans il va donner un sacré coup de jeune au syndicalisme.

Un jeune sympa, son sourire malicieux va faire des ravages. Cet homme est naturellement empathique, il inspire confiance et en plus il a de l’humour.

Un pragmatique, « moi si je rêve, c’est la nuit », sa conception du syndicalisme est de changer le réel par le dialogue.

Retour au terrain, le jour même de son élection il fait voter en assemblée générale, 6 chantiers visant à renforcer la présence efficace de la CFDT auprès des salariés.

Fin connaisseur des politiques de l’emploi, j’ai eu le plaisir d’initier Laurent à la négociation nationale et c’était sur l’indemnisation du chômage, aussi j’ai pu vérifier, de visu, son haut niveau d’expertise sur les politiques de l’emploi.

Un syndicaliste respectueux, voici ce qu’il dit « ça correspond bien à l’idée que je me fais du syndicalisme, qui consiste à lutter contre une injustice, si possible par la discussion, si besoin par le rapport de force, mais toujours dans le respect des gens »

Un syndicaliste courageux, je me souviens comment Laurent, en 2003, jeune responsable de la CFDT Pays de Loire, s’est pleinement engagé dans la tempête pour expliquer aux militants en colère ce qu’était le syndicalisme d’engagement. Il sait bien que sa vie sera tranquille si le syndicat refuse toute réforme et il connaît le prix d’engager sa parole.