27/08/2014
MONTEBOURG, HAMON, FILIPETTI, des gamineries qui nous coûtent chers
Comment ne pas être en colère après les déclarations de ces trois ex ministres de la République? La France, mais aussi les Européens connaissent de graves difficultés et que des ministres, qui ont tout fait pour être ministres et ont même éhontément courtisé pour obtenir les plus grands ministères, crachent dans la cour de la République comme des gamins dans la cour de l'école, ça me révulse!!
Qu'ils partent et que l'on ne les revoie jamais.
Deux ou trois remarques de bon sens:
- le nouveau ministre de l'économie serait pour ces purs socialistes, de droite. Je connais trop ce procès, seule la gauche de la gauche a le droit d'être socialiste, ceux qui pensent autrement sont de droite et pire encore, des libéraux. Ils m'ont tous traité de social-libéral quand je négociais les retraites ou les intermittents mais jamais je n'ai entendu une seule proposition de leur part. Ce sont les rois de l'invective mais aussi des paresseux sur les dossiers. Et c'est toujours quand ça va très mal, que les solutions nécessitent de gros efforts que la gauche de la gauche se dérobe, les rats quittent le navire. Ces gens là pour qualifier leur identité approximative, se sentent obligés de vous punaisait dans des cases, dans des cages.
- cette sempiternelle "règle des trois tiers" que MONTEBOURG nous fourgue à tous instants est une réponse bien connue des simplificateurs affrontés à des problèmes complexes. Un jour, GAUTIER SAUVAGNAC, négociateur du MEDEF pour l'indemnisation du chômage, me dit: vous savez, la négociation est simple, on divise en trois tiers le déficit de l'UNEDIC et on le finance à part égale entre les entreprises, les salariés et les chômeurs. C'est ainsi que notre système est devenu obsolète. La règle des trois tiers est trop simpliste et égalitaire pour être opérante. Mettre au même niveau comme le fait MONTEBOURG, les entreprises, les ménages et la dette publique c'est vraiment nous prendre pour des imbéciles. Mais devant leur assurance,leur ego démesuré, ils vous toisent de leur hauteur arrogante, de leurs attaques blessantes, ils ne vous respectent pas.
- la politique de l'offre ne serait pas assez "équilibrée" avec le pouvoir d'achat des ménages... Je me méfie de cette manie de toujours vouloir "équilibrer" les discours. Pour être raisonnable, il faudrait relativiser son propos par une partie contraire à la démonstration principale. Exemple: il ne faut pas opposer la politique de l'offre et celle de la demande. Avec de tels comportements, plus personne ne comprend rien, c'est ce qui s'est passé pendant les premières années du quinquennat HOLLANDE où celui ci était taxé d'hésitant, de mou. Quand on décide, on décide, on ne compose pas. Tous les grands décideurs, ceux capables de décider des changements de stratégie sont toujours traités d'autoritaire, de maladroit, de trop pressé, voire de provocateur. Mais c'est ainsi, quand on favorise la production avec la politique de l'offre on ne mène pas une politique de la demande en augmentant les salaires.
À trop vouloir chercher l'équilibre, on déséquilibre l'ensemble et au bout... on se casse la figure.
12:36 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valls 2