Retraites, négos sociales, dialogue intergénérationnel...

Les structures de consommation sont très différentes suivant les catégories de ménage. On sait par exemple que les dépenses de logement, eau, gaz, électricité et combustibles liquides sont, en proportion, plus de 2 fois plus élevées pour les ménages les plus modestes. Or, d’après une étude de l’Insee, ce sont ces services qui ont le plus augmenté de 1998 à 2012.

Par contre, les ménages les plus aisés consomment plus de biens et services culturels ou de loisirs , ameublement, équipement de la maison.

La même étude nous propose une évaluation de l’indice des prix par catégories d’âges (mois de 30 ans, 30/44, 45/59, etc.). Ainsi les ménages relevant de la catégorie 30/44 ans auraient subi une hausse des prix plus forte que les moins de 30 ans.

Au final, les écarts mesurés entre les catégories démontrent la pertinence de travailler à des indices de prix différenciés.

Personnellement, j’ai toujours trouvé trop frustre la méthode qui consiste à prendre le même indice pour calculer les augmentations du smic ou des retraites.