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28/06/2010

Un projet qui fait reposer l’effort essentiellement sur les salariés

François Chérèque a raison d’être en colère, le rôle d’un syndicat est de vérifier que l’effort demandé aux salariés est équilibré par rapport aux autres catégories sociales.

A ce stade 85% de l’effort financier est demandé aux salariés par contre la contribution supplémentaire sur les hauts revenus et les revenus du capital n’est, elle, que symbolique.

De même l’utilisation en 2011 d’un fonds de réserve qui ne devait servir qu’en 2020 pénalise déjà les salariés qui en 2018 doivent déjà s’attendre à de nouveaux sacrifices.

La pénibilité n’est pas prise en compte les systèmes proposés ressemblent trop à l’invalidité c’est à dire une maladie déjà avérée. La pénibilité c’est prendre en compte les durées où le salarié a été exposé à des risques professionnels graves ce qui n’est pas prévu dans le projet de réforme.

Enfin, je trouve très injuste la nouvelle situation faite aux salariés ayant eu des « trous » dans leurs carrières, 30% des femmes sont dans ce cas, elles doivent déjà aujourd’hui attendre 65 ans pour accéder à leurs droits sans abattement avec cette réforme elles devront attendre 67 ans.