Retraites, négos sociales, dialogue intergénérationnel...

C'est malheureusement bien connu, nous ne sommes pas les champions de l'optimisme, les peurs et les angoisses nous tétanisent. Pourtant, positivisme,optimisme, confiance en soi, sont les ingrédients du succès quand ils sont associés à travail, rigueur, dépassement de soi. A la venue de grands événements sportifs montent toujours excitation et optimisme, c'est un potentiel d'énergies positives à ne pas négliger. Comme notre moral collectif est au plus bas, misons donc sur le sport.

Pour le coup nous allons être servis.

Ce que je lis sur le PSG me désole mais surtout me révolte.

Déjà, il faut régler quelques malentendus. Que les quatariens deviennent propriétaires du club de football de Paris, ça ne me choque pas plus que de voir une entreprise rachetée par des japonais ou des anglais.
Nous sommes dans une économie mondialisée, nous vendons nos productions et achetons dans le monde entier. C’est ainsi en 2012

Ce qui me révolte, c’est que nous refusons de réguler l’économie, dont l’économie du sport.

L’économie du sport est aujourd’hui l’économie du trottoir. On se donne au plus offrant, Kambouaré, l’ex entraîneur de Valenciennes, a accepté de travaillé pour le PSG à 140 000 euros par mois, il vient d’être jeté comme une serpillière de luxe avec 4 millions d’euros d’indemnités ! Ahurissant ! Oui, mais qu’à 8 jours d’intervalle, le « chômeur » Ancelloti le remplace avec un salaire mensuel de 500 000 euros net d’impôts ! Vous trouvez ça moral ? Moi non !! C’est pour cela que je revendique une régulation économique, monétaire, salariale et sociale.

J’ai bien aimé l’expression de Michel PLATINI " j’aime le jeu, mais je n’aime pas tout ce qui tourne autour du football".

Samedi midi, je regarde le reportage sur TF1 de la préparation des matchs de l’équipe de France. Je suis fier de Lievremont, Desautoir, Maso… je me souviens des veilles de grandes négociations, je me souviens de ces séances avec mon équipe où je mobilisais les énergies vers le même objectif, où je rappelais la mission de chacun.

Cette équipe de France, si vilipendée, est la même, elle en qui je me reconnais.
J’ai trop souvent gagné à 51 ou 52% pour savoir que 9 à 8 (score demi-finale) c’est gagné !

Et qu’il n’y a que cela qui compte.

Pour moi, les journalistes sont les champions de l’abstention, ils ne se mettent jamais en situation d’acteurs, ils regardent avec leurs yeux de critique et uniquement.

Ce dimanche matin, j’ai passé un très agréable moment de sport.

La France a perdu d’un petit point et la Nouvelle Zélande a gagné et pour elle peu importe le score.

Là est toute la différence.