20/07/2011
Voici un beau texte, à méditer un de ces beaux soirs d’été. Moi j’en redemande.
La jeunesse n’est pas une période de la vie, elle est un état d’esprit, un effet de la volonté, une qualité de l’imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l’aventure sur l’amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années : on devient vieux parce que l’on a déserté son idéal.
Ces années rident la peau, renoncer à son idéal ride l’âme.
Ces préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemies qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille ! Il demande comme l’enfant insatiable : et après ? Il défie les évènements, et trouve de la joie au jeu de la vie. Vous êtes aussi jeune que votre foi.
Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
Aussi jeune que votre espoir.
Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune, ceci tant que vous resterez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptif aux messages de la nature, de l’Homme et de l’infini.
Si, un jour, votre cœur allait être mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.
01:52 Publié dans A lire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la jeunesse
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