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18/02/2014

France‐Allemagne : le travail des partenaires sociaux sur l’emploi des jeunes

Les partenaires sociaux allemands et français1 ont remis, le 17 février, aux ministres du
Travail des deux pays les résultats de leurs travaux sur l’emploi des jeunes2.

Le groupe des partenaires sociaux, constitué il y a un an, réunit les organisations
syndicales de salariés et les organisations d’employeurs des deux pays.
Face à la situation très préoccupante du niveau de chômage des jeunes, et plus encore, à
la situation des jeunes très éloignés d’une insertion dans l’emploi, le groupe de travail a
fait de l’emploi des jeunes sa priorité.

Le diagnostic croisé des forces et faiblesses des dispositifs nationaux confirme le besoin
de rendre plus coopératives les relations entre le monde de l’enseignement et le monde
du travail. Il met aussi en évidence le besoin d’une implication forte des partenaires
sociaux pour que les dispositifs de formation professionnelle et d’alternance soient le
mieux adaptés et le plus réactifs possibles pour répondre aux besoins des jeunes et des
entreprises.

Les propositions des partenaires sociaux visent à améliorer l’efficacité de la formation
professionnelle et son volet alternance, tout en prenant en compte les défis d’une
économie mondialisée. Ces propositions sont structurées autour de trois
problématiques :

 créer ou renforcer les passerelles verticales et horizontales dans les systèmes de
formation ;
 améliorer la coopération entre les acteurs de la formation, partenaires sociaux et
pouvoirs publics ;
 développer des compétences et des qualifications prenant en compte une
économie de plus en plus mondialisée.

Les partenaires sociaux français et allemands attendent de leur gouvernement respectif
qu’il prenne en compte les propositions qu’ils ont élaborées. Pour leur part, ils vont
poursuivre leurs travaux pour concrétiser les pistes proposées. Ils vont aussi
entreprendre un travail sur la compétitivité.

L’emploi des jeunes résulte de beaucoup de paramètres, notamment le niveau de
l’activité économique qui doit s’inscrire dans un développement basé sur la qualité,
l’investissement, l’innovation et l’élévation des niveaux de compétence et qualification
des salariés.

Paris, le 17 février