Retraites, négos sociales, dialogue intergénérationnel...

15,1 millions de personnes bénéficiaient au 31 décembre 2010 d'une pension de retraite d'au moins un régime de retraite ou complémentaire.

Le nombre de retraités a augmenté de 340 000 en 2009 et en 2010 contre 380 000 en 2006, 2007 et 2008.

Ce ralentissement s'explique par la restriction, à compter du 1er janvier 2009, des conditions d'accès au dispositif de retraite anticipée pour carrière longue.

Les 15 millions de retraités recensés fin 2010 bénéficiaient d’une pension s’élevant en moyenne à 1216 € selon l’étude que vient de publier la Drees (les services statistiques des Ministères sociaux)
Le niveau de vie des retraités qui prend en compte l’ensemble des revenus (y compris ceux du patrimoine) et tient compte de la composition du ménage (le niveau de vie est plus élevé lorsque les revenus sont à partager entre moins de personnes) s’approche en réalité de celui des actifs. Il s’établissait à 22 560€ par an pour les retraités en 2009 soit 95,6% de celui des actifs (23 600€). Leur niveau de vie a même atteint 98,2% de celui des actifs en 2006.

Cette mesure, ne tient pas compte du patrimoine qui atteint un pic entre 60 et 69 ans (345 000€ en moyenne en 2010). Selon l’enquête de 2004 sur le patrimoine, prés de 70% des retraités étaient propriétaires d’un patrimoine immobilier (résidence principale, secondaire …) soit 13 points de plus que les actifs. En intégrant les « loyers imputés nets » (on ajoute aux revenus des propriétaires des loyers nets des intérêts d’emprunt pour mieux mesurer leur niveau de vie réel) le niveau de vie moyen des retraités dépassait en 2006 celui des actifs de 3%.

Les homosexuels vieillissent eux aussi. Ils doivent intégrer des maisons de retraite. Mais leur intégration dans les maisons actuelles où la sexualité commence seulement à être abordée est une autre histoire.

Ces femmes et ces hommes qui se sont battus pour pouvoir assumer leur homosexualité durant leur vie valide n’ont pas l’intention de se cacher en maison de retraite. Je les comprends !


La question se pose de leur intégration dans les maisons existantes ou faut-il imaginer comme à l’étranger des « gay friendly » réservés aux pensionnaires homosexuels ?

L’idéal serait d’ouvrir les lieux d’accueil traditionnels des personnes âgées à toute la population sans discrimination, mais est-ce possible quand à ce jour bien peu de personnes osent en parler.

Je vous conseille la lecture de plusieurs papiers du blog www.or-gris.org

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