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24/01/2014

En France, bientôt 900000 morts par an.

Comment vivre avec autant de morts? Ce n'est pas une provocation pour démarrer l'année, mais une réflexion prospective qu'il serait bon de se poser.

Dans un papier de 2008, intitulé "2005 le papy boom-2025 l'octo boom", je m' interrogeais sur cette réalité statistique du vieillissement.

Aujourd'hui, il faut s'interroger sur l'après 2025.

Les générations du baby boom de 1945 à 1972 sont composées de 8 a 900000 individus. Avec l'espérance de vie qui est de78,4 ans pour les hommes et de 84,8 ans pour les femmes, nous savons d'ores et déjà quel sera le nombre des mortalités à partir de 2025 (c'est à dire demain).

Dès 2023 pour les hommes et 2030 pour les femmes, les mortalités seront donc beaucoup plus nombreuses qu'aujourd'hui, et cela va durer jusque 2050 et 2057, pour ensuite chuter très brutalement (je suis toujours surpris de voir la rupture à partir de la génération 72 lorsque je regarde les pyramides des âges).

Chaque année il y aura environ 900000 décès. En 2007 il y en avait 516000! Comment réagit une société qui brutalement double le nombre de ses morts?

Personnellement, je suis convaincu que nous ne pourrons pas vivre cette transition démographique, sans que cela ne nous pose de gros problèmes psychologiques, économiques, sociaux voire politiques. Nous devons donc nous y préparer.

05/12/2011

Je serai centenaire

L’édition 2011 du Baromètre Humanis/Harris Interactive* vient d’être dévoilée.

Pour les 50-65 ans, bien vivre son âge, c’est d’abord être en bonne santé à 42%. Une large majorité (82%) d’entre eux s’estime en bonne santé aujourd’hui et se voit en moyenne vivre en bonne santé jusqu’à 79 ans, soit une vingtaine d’années de plus. 5,5% disent même espérer vivre ainsi jusqu’à 100 ans. Nous nous sommes tous déjà posés la question de l’âge jusqu’auquel nous pensions vivre. Du côté des panélistes, lorsqu’on les interroge sur le sujet, ils estiment leur durée de vie attendue dans l’absolu à 88 ans.

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06/09/2011

Le report à l'année prochaine de la réforme de la dépendance est une faute

Ce serait par souci de réalisme que le Premier Ministre a décidé de reporter à 2012 la réforme sur la dépendance.

Souvenons nous du discours de Nicolas Sarkozy le 18 février 2011 au Conseil Economique Social et Environnemental pour mesurer l'ampleur du recul "attendre encore serait une faute morale impardonnable, ce serait refuser de regarder la réalité en face, ce serait refuser d'assumer mes responsabilités"

Je comprends bien les limites financières dues à la crise mais je n'accepte pas cet enterrement avant les présidentielles.


Il manque pour 2012 un milliards d'euros afin de répondre notamment au financement de l'aide à domicile.

Une nouvelle fois les solidarités intergénérationnelles sont bafouées.

Nous voyons bien que c'est le pacte de confiance entre les générations qu'il faut refonder. J'aimerais que le gouvernement (ou maintenant les candidats à la présidentielle) propose ce nouveau contrat intergénérationnel comprenant plusieurs volets : formation, insertion professionnelle, logement, emploi notamment des seniors, retraite et dépendance.

Je ne décolère pas de voir cette chaîne des solidarités entre jeunes et moins jeunes s'éroder.