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13/11/2015

Enfin des programmes faciles à lire, notre avenir s’y dessine.

Enfin des programmes faciles à lire, notre avenir s’y dessine.

Au moment où les candidats aux Régionales présentent leurs programmes, ne comptez pas sur moi pour emboucher les trompettes désabusées. Les candidats du PS et de la droite ont fait un réel effort pour nous parler avec simplicité de ce qui les motivent et de leurs propositions. La lecture de ces programmes permet de visualiser ce que pourrait être l’organisation de la future grande Région et c’est très rassurant.

Le livre projet de Xavier BERTRAND répond aux inquiétudes d’une possible super concentration lilloise, il propose de créer des antennes locales de la région, véritables lieux d’accueil et de décision. Pour gérer la région, XB prend l’image du maire « je serai le Maire de notre grande région », pas étonnant quand sa liste s’appuie sur tous les maires des grandes villes, gage de proximité.
Pierre DESAINTIGNON, propose « des services publics plus forts et plus proches, plus numériques et à moindre cout » avec la création des maisons de services publics, ceux-ci sont vus au sens large avec les organismes de la Sécurité sociale, de Pôle Emploi… Il veut rendre plus accessible aux usagers les services régionaux.

Les autres candidats sont beaucoup moins précis, LEPEN présente un projet national et reste muette sur la future organisation régionale.

Il est rassurant de voir les deux principales listes républicaines proposer une organisation finalement assez proche, basée sur la proximité et la mutualisation entre services publics. Ceux qui annoncent le grand bazar ont tort.
Sur les autres points du programme, les démarques entre droite et gauche sont réelles, il est donc faux de dire que droite et gauche c’est pareil.
Le « New Deal régional » de P DESAINTIGNON promet 2OOOO emplois par entretien direct entre employeur et jeune dans les quartiers, 50000 apprentis par an, 50000 emplois numériques. La priorité est celle des jeunes et des séniors. Sur la durée du mandat c’est 5 milliards injectés dans l’économie locale grâce notamment à l’Europe.
X BERTRAND exprime sa fierté de se battre pour une région où le travail est une valeur emblématique même s’il faut parfois la restaurer. « Davantage de travail, davantage d’autorité » résume sa posture. Redonner du travail à 60000 personnes dès 2016, tripler de 1000 à 3000€ l’aide à l’apprentissage, simplifier les relations avec les employeurs et les associations…

S ROUSSEAU veut créer 30000 emplois durables et un fond public régional d’investissement.

Enfin comment ne pas trouver dans la dizaine de listes proposées celle qui correspond à nos convictions.

05/11/2015

Article dans Le Canard enchaîné

Dans son édition du 4 novembre 2015, Le Canard enchaîné a publié un article intitulé « La
CFDT, c’est la grande classe » qui met en cause Laurent Berger.


Vous trouverez ci-après les éléments de réponse :

Laurent Berger s’est rendu en Nouvelle-Calédonie pour participer au congrès de l’USOENC1,
organisation avec laquelle la CFDT a un partenariat ancien.

Pour ce déplacement, il a effectivement été surclassé en première classe mais contrairement
à ce qu’affirme l’article :

- il n’a fait aucune demande pour obtenir ce surclassement ;
- la direction d’Air France n’est pas intervenue pour ce surclassement.

En réalité, Laurent Berger a bénéficié d’un surclassement en raison d’une surréservation sur
son vol. Il a appris son surclassement au moment de son embarquement. Il n’y a eu aucun
surcoût pour la CFDT.

En ce qui concerne la table ronde à laquelle Laurent Berger a participé, en janvier 2015,
avec le président d’Air France, il s’agissait en fait d’un débat organisé à l’Université Paris II
auquel participaient 4 intervenants.

Enfin, il est important de rappeler que sur le dossier Air France l’ensemble de la CFDT
(confédération, fédération, syndicat et équipe de l’entreprise) tire dans le même sens et
travaille en étroite collaboration pour la sauvegarde de l’emploi et contre le plan de
licenciement actuellement proposé par la direction.

1
Union des Syndicats des Ouvriers et Employés de Nouvelle-Calédonie.