20/10/2014
Air France: not in my name.
Non pas en mon nom, le syndicaliste que je suis ne peut se retrouver en quoique ce soit dans cette funeste grève des pilotes d'Air France.
En abusant de leur rapport de force catégoriel, ils ont piétiné l'intérêt général. Ils ont voulu désavouer leur comité d'entreprise, ils ont refuse la négociation. Au bout du bout, la filiale lowcost se fera et sa mise en place ne sera pas négociée.
C'est l'exemple type du danger des syndicalistes catégoriels, toujours irresponsables, aveuglés par leurs privilèges.
Aujourd'hui force est de constater que, seule la CFDT, défend l'intérêt général
02:16 Publié dans syndicats | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : air france
17/10/2014
VALLS voilà un politique courageux
À un autre niveau, avec Nicole NOTAT en 1995, ou François CHEREQUE en 2003, j'ai vu ce que c'était, d'assumer des décisions difficiles et sur le moment impopulaires.
VALLS assume. Il prend ses responsabilités, mais il sait aussi prendre les risques de la rigueur, donc de l'impopularité.
On ne peut plus dire que ce gouvernement tergiverse, qu'il a le ventre mou. Il n'est pas petit bras, et cela me plait.
J'ai beaucoup d'estime, pour ces jeunes députés qui le soutiennent.
Cet homme d'Etat le paiera cher,mais un jour, ceux là mêmes qui gigotent du derrière, diront "il avait raison, mais trop tôt", je connais la rengaine mais quand il est trop tard il est trop tard.
02:15 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valls
14/10/2014
Qui sont les jusque boutistes, les syndicats ou le patronat?
En période de crise, il n'y a pas photo, le rapport de force est favorable au patronat sur les salariés et donc sur les syndicats. Les foucades de Monsieur GATTAZ ressemblent de plus en plus à un abus de position dominante. Jamais le patronat n'a été autant entendu par le gouvernement,le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi arrive, en ce moment même, dans les entreprises et nous ne savons pas ce qu'en font les employeurs. Or, nous payons cher le CICE ( quand je dis nous, je parle des salariés et des retraités) car les 40 milliards d'euros de baisse du coût du travail est bien payé par le budget de l'Etat mais aussi par les limitations des rémunérations, des retraites et l'augmentation de nos impôts. Le patronat semble l'avoir oublié en demandant toujours plus.
Pourquoi revendiquer comme aux plus beaux jours du syndicalisme contestataire la suppression de deux jours fériés, l'augmentation des temps de travail, la non représentation syndicale dans les PME, des emplois marchands aidés...et encore plus de baisses de charges?
Alors que les dirigeants syndicaux réformistes se mettent difficilement d'accord sur un agenda social, le Président du MEDEF fait comme si sa parole n'était pas engagée en déclarant n'importe quoi, car c'est du n'importe quoi. Le fossé entre ses déclarations et la réalité des entreprises est flagrant. M GATTAZ dit tenir compte des nouvelles demandes de la génération Y, cette semaine j'ai vu un employeur de PME qui a embauché 4 jeunes cadres, ceux ci ont demandé à travailler 35h quand l'entreprise est à 39h, eh bien ce patron les a embauché et considère que le TAF est réalisé. Il faut de la flexibilité dans les entreprises et l'organisation patronale s'accroche à des symboles quand il faudrait s'accrocher aux nouvelles demandes sociales.
Le patronat français devrait se féliciter d'avoir des confédérations syndicales qui désavouent la grève des pilotes de ligne, il pourrait essayer de ne pas leur compliquer la tâche. Car si les "chefs d'entreprise en ont ras le bol", que dire des salariés et des retraités.
J'ai aussi été très surpris, au moment où tout le monde s'accorde sur l' émergence de l'économie de la fonctionnalité, de voir les artisans taxi faire grève pour refuser l'usage des smart phones pour commander une course. Je n'ai pas plus compris la fausse grève des notaires qui se payent une rente sur la fiscalité patrimoniale, fiscalité que les dirigeants de l'UNAPL ( syndicat des professions libérales) n'arrêtent pas de fustiger par ailleurs.
Je trouve tout simplement que les contestations patronales, de plus en plus radicales, méritent d'être pointées du doigt, car elles peuvent conduire à des mouvements incontrôlés comme à MORLAIX.
Faut il rappeler que l'heure est grave pour tout le monde. Que notre rôle est d'amener partout un peu de sérénité . Celles et ceux qui mettent de l'huile sur le feux ou jouent les provocateurs sont des apprentis sorciers.
article paru dans Autrement Dit
05:21 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : medef