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20/02/2014

Comment manager la web génération?

Bien plus que la génération Y, qui reste soumise aux tirs de la critique sur son côté trop global voire stigmatisant , je préfère aujourd'hui parler de la Web génération, celle qui, très très jeune, maîtrise l'accès aux portables, tablettes et autres merveilles à venir.

Ma passion pour les comportements, les attitudes qui m'ont conduit à créer ÂGES ATTITUDES (cabinet de consultants en relations sociales), m'amène aujourd'hui à vous faire partager ces quelques idées.
En entreprise le constat est dur à avaler. Voici quelques verbatim entendus en entreprise:
"Cet intérimaire est venu travailler hier, tout s'est bien passé, le soir, je debriefe avec lui,RAS. Et ce matin,absent! Sans explications."

"Avec les nouveaux, c'est toujours "et pourquoi que", tu lui expliques et c'est encore "et pourquoi que".
"Ils veulent aller trop vite sans prendre le temps de réfléchir"
"Il m'explique avec sa souris, si speed, que je ne comprends rien"
"L'autre jour, il me dit: et toi qui tu es pour me parler ainsi"
"Texto: c ki seus la?" Aucune éducation!

Dans ces entreprises qui se considèrent participatives, voire socialement responsables, les managers pètent les plombs et les syndicats se "sudisent" car les travailleurs ont toujours raison, n'est ce pas?

Je vais donc essayer de vous faire partager pendant quelques jours :
-une analyse des comportements de la Web génération ( article 2)
- les attentes de ces collaborateurs ( article 3)
- quelques attitudes efficaces pour les manager ( article 4)

Et après, comme toujours, vous ferez ce que vous pourrez,et... ce que vous voudrez.

A votre service, quand même, si le cœur vous en dit. Car cette Web génération porte en elle des valeurs, des attitudes, des repères, des potentiels qui sont tout simplement ceux de demain.

18/02/2014

France‐Allemagne : le travail des partenaires sociaux sur l’emploi des jeunes

Les partenaires sociaux allemands et français1 ont remis, le 17 février, aux ministres du
Travail des deux pays les résultats de leurs travaux sur l’emploi des jeunes2.

Le groupe des partenaires sociaux, constitué il y a un an, réunit les organisations
syndicales de salariés et les organisations d’employeurs des deux pays.
Face à la situation très préoccupante du niveau de chômage des jeunes, et plus encore, à
la situation des jeunes très éloignés d’une insertion dans l’emploi, le groupe de travail a
fait de l’emploi des jeunes sa priorité.

Le diagnostic croisé des forces et faiblesses des dispositifs nationaux confirme le besoin
de rendre plus coopératives les relations entre le monde de l’enseignement et le monde
du travail. Il met aussi en évidence le besoin d’une implication forte des partenaires
sociaux pour que les dispositifs de formation professionnelle et d’alternance soient le
mieux adaptés et le plus réactifs possibles pour répondre aux besoins des jeunes et des
entreprises.

Les propositions des partenaires sociaux visent à améliorer l’efficacité de la formation
professionnelle et son volet alternance, tout en prenant en compte les défis d’une
économie mondialisée. Ces propositions sont structurées autour de trois
problématiques :

 créer ou renforcer les passerelles verticales et horizontales dans les systèmes de
formation ;
 améliorer la coopération entre les acteurs de la formation, partenaires sociaux et
pouvoirs publics ;
 développer des compétences et des qualifications prenant en compte une
économie de plus en plus mondialisée.

Les partenaires sociaux français et allemands attendent de leur gouvernement respectif
qu’il prenne en compte les propositions qu’ils ont élaborées. Pour leur part, ils vont
poursuivre leurs travaux pour concrétiser les pistes proposées. Ils vont aussi
entreprendre un travail sur la compétitivité.

L’emploi des jeunes résulte de beaucoup de paramètres, notamment le niveau de
l’activité économique qui doit s’inscrire dans un développement basé sur la qualité,
l’investissement, l’innovation et l’élévation des niveaux de compétence et qualification
des salariés.

Paris, le 17 février

17/02/2014

Quelques informations sur le futur compte pénibilité

La loi portant réforme des retraites, publié au Journal officiel hier, crée le compte personnel de prévention de la pénibilité qui sera mis en place à partir de 2015. Il sera financé par les entreprises. Sa mise en place effective est soumise à la parution de nombreux décrets.

Création d'un compte personnel de prévention de la pénibilité
Les facteurs de pénibilité restent les mêmes qu'aujourd'hui (article D. 4121-5 du code du travail). Il s'agit :

· des contraintes physiques marquées (postures pénibles, manutentions manuelles de charges, vibrations mécaniques) ;

· d'un environnement physique agressif (agents chimiques dangereux, températures extrêmes, bruit, milieu hyperbare) ;

· des rythmes de travail ( travail de nuit, posté, répétitif).
au compte personnel de prévention de la pénibilité seront attribués sur le fondement de la fiche pénibilité

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