Retraites, négos sociales, dialogue intergénérationnel...

Est ce les très bons résultats obtenus par la CFDT sur la représentativité, où elle talonne la CGT avec prés de 30%, la centrale dirigée par Laurent Berger vient de lancer une grande campagne de communication.

Les objectifs affichés sont très clairs. Cette campagne veut donner de la CFDT une image offensive, conquérante, qui affiche ses résultats et assure ce qu’elle est. Le but est d’inciter les salariés à adhérer.
L’autre objectif est de confronter le sentiment de fierté des militants boostés par la 2ème place acquise dans un mouchoir de poche avec la CGT et l’organisation la plus implantée dans les entreprises.

Tous les observateurs avisés ont bien saisi la volonté des dirigeants CFDtistes de supplanter la CGT dans le privé, mais aussi de dépasser la barre des 30% lui permettant de valider seule un accord et de peser ainsi encore plus dans les phases de négociation.

La CFDT va aussi organiser, le 10 octobre 2013, un rassemblement de 5 000 élus du personnel, au cours de laquelle seront valorisés les résultats des équipes locales.

Nul doute que les militants d’entreprise, fort de la cohésion interne de leur organisation, notamment lors de la signature de l’ANI du 11 janvier, ont acquis une assurance pour affronter l’autre ligne syndicale portée par la CGT.

Le Conseil Régional et les CCI travaillent sur la 3ème révolution industrielle qui porte essentiellement sur la transition vers une énergie décarbonnée. Ce travail comporte deux gros volets économique et environnemental.

Les 3 piliers constitutifs d’une économie socialement responsable, si chère au World Forum de Lille, reposent sur l’Economique, l’Environnemental et le Social . Dans ces 3 dimensions consubstancielles de la RSE, il me semble que le Social est encore considéré comme une « pièce rapportée ».

Depuis des dizaines d’années, la France est lanterne rouge en Europe pour l’emploi des jeunes, tout en n’étant pas plus brillante sur celui des seniors…
Développer les contrats de générations, comme d’ailleurs les emplois d’avenir, nécessite une volonté forte : que chaque jeune trouve demain (ce demain étant effectivement demain matin…ou dans quelques années) un emploi conforme à ses compétences et à ses aspirations. Mais dans ce domaine rien n’est simple ni linéaire. Il s’agit en fait de faire se rencontrer deux chemins très différents où la circulation n’est pas la même, ni la vitesse, ni les obstacles.