Retraites, négos sociales, dialogue intergénérationnel...

Chronodrive : depuis des mois il est fait l’apologie de la nouvelle entreprise liée au Groupe Auchan qui emploie aujourd’hui plus de 1200 personnes surtout des jeunes. Si le concept économique est pertinent, je l’interroge sur la qualité de vie au travail des salariés concernés. J’ai reçu plusieurs témoignages qui montrent que le « social » n’est pas au rendez-vous. J’aimerais qu’un audit social soit réalisé car aujourd’hui avec la RSE(Responsabilité Sociale des Entreprises), les entreprises devraient être transparentes sur les conditions qu’elles offrent aux salariés concernés.

Grève des usagers des TGV qui s’apprêtent à refuser la présentation de leur billet pour protester contre la dégradation du service. Je soutiens ces salariés qui ont fait le choix de rester dans le Nord et de travailler à Roissy, Paris ou Massy. J’attends avec impatience le soutien de tous ceux qui ont toujours le mot mobilité à la bouche… surtout quand ils parlent des chômeurs !

La CES a créé un « moniteur d’austérité » afin de dénoncer les écarts entre la sévérité des différents plans d’austérité et la gabegie que représentent certains bonus.

Avec la mise en place du « Bonus Watch www.etuc.org.fr la CES publie son calendrier de l’avent des bonus avec chaque jour un exemple du contraste entre la richesse privée et l’austérité publique.

Par exemple, le nouveau directeur du Lloyds Banking Group devrait percevoir un salaire annuel de 3,9 M€ auquel s’ajoute un bonus pouvant atteindre 420% du salaire de base soit 9,8 M€ pour une banque qui fut renflouée par l’Etat britannique à hauteur de 37Md€ !

Pendant ce temps là, partout en Europe se multiplient les plans d’austérité, l’Irlande en est à … son quatrième !! Ce qui démontre l’inefficacité de ces plans de rigueur qui contraignent uniquement les salariés et les retraités à payer le prix de la crise et en exonèrent les premiers responsables disons plus justement coupables.


*source : syndicalisme hebdo Cfdt

S’il fallait, pour suivre la recommandation de Stéphane Hessel, une première indignation en cette nouvelle année, elle ne serait pas nouvelle. J’ai déjà abordé cette question dans ce blog. J’ai déjà alerté sur la situation de la jeunesse dans notre société, mais la piqure de rappel me semble indispensable et nécessaire.

L’édito du Monde du samedi 8 janvier est sans appel : « Il y a pourtant urgence à agir sur l'insertion des jeunes. Au deuxième trimestre 2010, selon l'Insee, 632 000 jeunes de 15 à 24 ans étaient à la recherche d'un emploi, soit un taux de chômage de 23,3 % (contre 17,7 % dans les pays développés). En juillet 2010, 109 000 jeunes de moins de 25 ans recherchaient un emploi depuis un an au moins, soit une hausse de 72 % en deux ans. Des jeunes qui restent à la porte du marché du travail basculent dans l'exclusion sociale et s'enfoncent dans la précarité : 20,2 % des moins de 25 ans vivent en dessous du seuil de pauvreté. Les politiques ont intérêt à y prendre garde avant 2012. Une génération sacrifiée peut devenir demain une génération révoltée. »