Retraites, négos sociales, dialogue intergénérationnel...

Voyez vous le management évoluer ?

Ces 20 dernières années, une critique des modèles managériaux dominants a émergé. On commence à comprendre la relation entre le don et le management. Les organisations ne peuvent pas fonctionner si les individus ne donnent pas plus que ce qui est prévu dans leur contrat de travail. La compétence collective n'est pas contractuelle. Elle n'existe que si les salariés ont le temps de vivre ensemble. Mais au lieu de tirer profit du trésor que représente l'engagement des salariés, les techniques de management s'évertuent à les démobiliser avec cette injonction de ne plus perdre de temps. Or les gens réclament une pause. Ils saturent, ne supportent plus le mouvement. Si tout est incertain on ne peut plus se construire une identité professionnelle.

Le management doit favoriser les appropriations du changement par les salariés pour le rendre intelligent.

source : liaisons sociales mag n°151

Les chambres de commerce de la région Nord Pas de Calais ont décidé de fusionner à très court terme pour ne faire qu'une.

Au moment où les élus politiques résistent au projet gouvernemental de rendre plus simple, plus lisible, le millefeuille des collectivités locales, les élus consulaires montrent l'exemple.

Les considérations financières ne sont pas étrangères à ce choix mais ce ne sont pas les seules. La pertinence du territoire régional n'est pas à démontrer quand nous parlons du canal Seine Nord, de la mobilité des travailleurs ou de la carte des centres d'apprentissage.

Contrairement aux collectivités, les chambres de commerce n'ont pas attendu de cumuler les dettes pour se restructurer et se réorganiser pour faire face aux compétences qui leur sont attribuées.

Ceux qui penseraient que cela est facile à faire accepter, je leur propose d'en parler à Bruno BONDUELLE, ancien président de chambre qui avait du se "contenter" de fusionner une minorité de chambres.

Que l'on ne nous disent plus que les résistances au changement sont insurmontables. Là où il y a une volonté il y a un chemin.

ls m'ont écœuré les 41 députés soit disant frondeurs qui ne sont que des lâches. Mais oui que je les connais, ces politiques qui sous Jospin, alors que l'emploi remplissait les caisses, n'ont pas eu le courage de réformer les retraites, l'assurance maladie et l'assurance chômage. Aujourd'hui je vois leurs pales copies s'abstenir.
Entre nous soit dit, l'abstention est la pire des couardises. Quand on est député de la République, on est Pour ou on est Contre. L'abstention est le refuge des "petits", de ceux qui ne savent pas s'ils sont d'accord ou pas d'accord. Jamais je ne voterai pour un député abstentionniste. Moi, je ne me suis jamais abstenu!!

VALLS a vécu ce qu'ont vécu, au moins une fois les démocrates, peu importe l'énergie déployée pour dialoguer, voire négocier il y aura toujours des sans grade qui auront "les cuisses propres" et déguerpiront face à la prise de responsabilité un peu courageuse. Mais VALLS est arrivé là, parce que à gauche, il n'y avait plus que des fuyants, des fuyards.

Et voilà que maintenant apparaîtraient des "aubryistes", comme si la Martine AUBRY que je connais, n'était pas capable de s'exprimer par elle même. Impossible.