Retraites, négos sociales, dialogue intergénérationnel...

Souvenez-vous, 2003, la réforme des retraites, soutenue par la CFDT, au même moment se tient le congrès du Parti Socialiste à Dijon. Sous l'impulsion de Fabius, chauffeur de salle, le congrès applaudit à tout rompre Bernard Thibault, leader de la CGT, opposé à la réforme. Ce jour là, le Parti Socialiste clive avec la CFDT (à l'époque Marisol Touraine avait tenté, en vain, de raisonner l'appareil).

9 ans plus tard, François Hollande est Président de la République, il doit négocier l'augmentation du Smic, la réforme des retraites, la grande conférence sociale avec les syndicats prévue en juillet.

Mais au Parti Socialiste, certains s'inquiètent aujourd'hui de négocier avec une CGT insaisissable, plus Front de gauche que socialiste, en pleine bagarre interne pour le remplacement de B.Thibault.

Une nouvelle fois, il ne reste que la CFDT comme interlocuteur fiable. J'imagine que cela coutera cher, car la CFDT sait ce que c'est que de négocier avec un rapport de force favorable.

Dans son intervention devant les congressistes réunis à Tours voici ce que disait François Chérèque

Congrès CFDT jeudi 14h : la salle du congrès est comble cela me rappelle les grandes heures de la CFDT. Celles où le vote des militants pouvait faire basculer toute une histoire.

La pression extérieure est palpable tous les médias sont présents. Ils ont tous essayé de me faire parler mais ça ne se fait pas par respect pour ceux qui sont en responsabilité, j’ai eu mon temps.