22/05/2017
Le dialogue social à Sciences Po LILLE.
Notre dernière tribune sur les 3 révolutions qui motivent ou déstabilisent les syndicalistes et les DRH fera l’objet d’un petit déjeuner ce 2O juin à 8h3O rue Angelier à LILLE. Plusieurs experts, opérationnels sur le sujet, décrypteront ces évolutions majeures à quelques jours du débat sur les ordonnances, je vous invite ce moment utile pour la démocratie sociale.
17:58 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences po
17/05/2017
Les 3 révolutions qui motivent ou déstabilisent les syndicalistes
Pour comprendre les stratégies syndicales qui se dessinent pour les prochains mois, il faut essayer de se mettre à la place des syndicalistes confrontés à trois évolutions qui perturbent leurs grilles de lecture.
1- La révolution du leader cheap syndical. La mainmise du syndicalisme de contestation n’existe plus que sur les écrans de télévision. Les syndicalistes adeptes de la négociation sont aujourd’hui majoritaires, à l’image de la CFDT, élue par les salariés, première organisation syndicale. La faiblesse des syndicats contestataires s’est vue avec l’échec des manifestations à répétition contre la loi travail. Avoir un bloc CFDT-CFTC-CGC-UNSA majoritaire, cela change tout dans les stratégies de négociations sociales du gouvernement ou des employeurs.
2- La révolution du Politique. Que l’on ne s’y trompe pas, les syndicats sont totalement impactés par les bigbangs à venir sur le plan politique. La CFDT a pris les devants en appelant, seule et la première, à voter à la fois contre LEPEN et pour MACRON. La CGT dont les militants sont proches de MELANCHON cultive encore une image ultra contestatrice qui ne lui réussit pas. FO donne l’impression de suivre la CGT ce qui est loin de se vérifier sur le terrain. Quand la CFDT s’est, déjà, préparée à amender les dossiers programmés par MACRON, CGT et FO se préparent à combattre la loi travail, comme si le train n’était déjà pas passé.
3- La révolution des règles du dialogue social. Certains parlent de sale temps pour le dialogue social, disons que le dialogue social d’hier est mort et que le nouveau s’esquisse sous nos yeux. Plus (+) d’accords majoritaires d’entreprise, plus de référendums, plus de sujets de négociations, mais aussi l’irruption des indépendants sur le champ social quand le syndicalisme ne s’intéressait qu’aux salariés, ça fait beaucoup. Et voilà maintenant que Laurent BERGER annonce la couleur : « Monsieur MACRON, partagez le pouvoir ». Négocier la loi était hier un gros mot, mais aujourd’hui c’est une exigence d’une nouvelle approche politique, car je ne vois pas comment le Politique pourrait seul réformer le pays. On ne réforme pas la société sans la société, on ne réforme pas le politique sans la société civile organisée dans les associations et…les syndicats.
Bien sûr, il faudra un certain temps pour que les syndicalistes de terrain assimilent cette nouvelle donne, cela est vrai aussi pour les DRH, espérons que ces 3 révolutions se mettent rapidement à produire des résultats. Les employeurs y sont-ils prêts ?
11:55 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : révolutions
02/05/2017
Et après ça on voudrait me faire croire que MELANCHON a fait une bonne campagne !
Tout ça pour ça, 20%. Ah oui qu’elle fut belle cette campagne, 19% au premier tour, même derrière FILLON, c’était un bon résultat mais le mégalo pris cela pour un échec et nous donna le piteux spectacle du mauvais perdant. Peu courageux, il consulta ses troupes, 65% de celles-ci ne voteront pas MACRON permettant à LEPEN d’augmenter son score au deuxième tour.
Comme si les 40% annoncés n’étaient déjà pas suffisants.
Pire, près de 20% des électeurs de MELANCHON vont voter LEPEN, voilà ce que c’est de ne pas être à la hauteur, voilà ce que c’est de ne penser qu’à être opportuniste en vue des législatives. Au syndicat on dit « tout pour ma gueule ».
Je suis malheureux pour celles et ceux qui ont cru en lui.
MELANCHON est absent de la mère des batailles, celle que la République mène contre l’extrême droite.
Voter blanc ou s’abstenir c’est volontairement aider LEPEN à se rapprocher encore plus du pouvoir, c’est aussi compter sur le vote de celles et ceux qui ne joueront pas les « gazelles effarouchées » et voteront MACRON.
20:38 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : présidentielle 2017