Retraites, négos sociales, dialogue intergénérationnel...

(Conférence donnée par :
Docteur Dumont psychothérapeute du CMP de Wattrelos
Stéphanie Damen psychologue au CIDFF, détachée pour l'association "dialogue et solidarité")


La notion de deuil ce n'est pas oublier l'autre, c'est une réaction psychologique douloureuse et normale développée à la perte d'un être cher, elle n'est pas seulement associée à la mort, il existe des pertes symboliques et nous faisons par exemple le deuil de notre enfance, de notre adolescence, ou lors du départ des grands enfants.

Le travail de deuil et son impact sont universels mais variables d'un individu à l'autre et dépendent de l'environnement culturel familial et sociétal. Les thérapeutes distinguent plusieurs étapes : les phases initiales, centrales et enfin la phase de fin de deuil ou résolution.

Il ne faut pas s’y tromper, la négociation a été rude, elle aurait pu échouer, le patronat n’a pas géré au mieux son déroulement en attendant la dernière minute pour mettre sur la table un projet d’accord digne de ce nom.

Il y a donc encore beaucoup de progrès à faire pour les négociateurs patronaux. Mais cet accord marque une évolution radicale dans l’histoire de la négociation sociale de notre pays. Nous nous hissons, enfin, au niveau des Pays du Nord de l’Europe, à leur niveau de maturité pour « gérer » socialement les grandes évolutions de l’économie.

En quoi cet accord est novateur ?

Ca bouge dans les mutuelles ! Après les fusions réalisées dans les groupes de protection sociale, voici le tour des mutuelles. Bientôt, le paysage de la mutualité aura complètement changé. Les grandes mutuelles de la fonction publique sont aujourd'hui dépassées par des mutuelles territoriales plus dynamiques. C'est le cas d'Harmonie, une mutuelle initialement basée en Bretagne.

Prévadiès, Harmonie Mutualité, Mutuelle existence, Santévie et Spheria val de France vont fusionner et donner naissance à Harmonie Mutuelle le 1er janvier 2013.

La nouvelle entité assurera la couverture santé complémentaire de 4,5 millions de personnes (54% en contrats individuels et 46% de contrats collectifs pour 35 000 entreprises adhérentes), soit 2,3 milliards d'euros de cotisations santé collectées chaque année. elle représentera ainsi "7,5% du marché de la complémentaire santé en France" a précisé le 30 août François Venturini son directeur général. Son taux de pénétration dépassera les 20% dans 7 départements et se situe entre 10 et 20% dans 21 autres.