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20/09/2010

les modes de vie : un canal de transmission des inégalités de santé

Sur ce sujet je vous conseille la lecture de l'étude de l'IRDES de Damien Bricard, Florence Jusot, Sandy Tubeuf à consulter sur :

http://www.irdes.fr/Publications/2010/Qes154.pdf


En voici l'introduction :

Plusieurs études récentes ont mis en évidence l’existence d’inégalités de santé en France liées au milieu d’origine. Afin de mieux comprendre l’effet à long terme des conditions de vie dans l’enfance, des questions spécifiques ont été introduites dans l’Enquête santé et protection sociale 2006 de l’Irdes. Les résultats montrent l’importance des inégalités des chances en santé en France : être issu d’un milieu défavorisé, avoir des parents de niveau scolaire peu élevé, adoptant des comportements à risque ou en mauvaise santé, sont autant de facteurs explicatifs des inégalités de santé à l’âge adulte. Les comportements à risque adoptés par les parents, le niveau d’éducation de la mère et les conditions matérielles de vie difficiles pendant l’enfance conditionnent les modes de vie adoptés par les enfants qui influencent à leur tour la santé à long terme. Cet effet indirect du milieu d’origine s’ajoute aux effets mieux connus de reproduction sociale et aux effets directs des conditions de vie dans l’enfance sur la santé à l’âge adulte. En dehors d’interventions visant à améliorer l’égalité des chances à l’école et ou plus globalement les conditions de vie, des politiques de prévention et de promotion de la santé ciblées vers les populations les plus modestes sont des pistes possibles pour réduire les inégalités des chances en santé.

07:53 Publié dans Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inégalités

21/08/2010

Une hausse de 9% des maladies professionnelles en 2009

Les accidents du travail ont reculé de plus de 7% en 2009. Cette amélioration s’explique notamment par le recul de l’emploi dans l’industrie en raison de la crise. Les maladies professionnelles, à l’inverse, progressent toujours vivement de +9% et approchent le seuil des 50 000 par an.

Il s’agit à + de 80% de troubles musculo-squelettiques.