25/01/2014
15 millions de grands-parents
En 2011, 8,9 millions de grand-mères et 6,2 millions de grands-pères, soit 15,1 millions de grands-parents vivent en France métropolitaine. Parmi les personnes âgées de 75 ans ou plus, une sur cinq n’est pas devenue grand-parent, soit parce qu’elle n’a pas eu d’enfant (14 %), soit parce que ses enfants n’en ont pas eu (6 %). Les personnes qui ont eu plusieurs enfants sont toutefois pratiquement assurées d’être grands-parents.
Les femmes deviennent grand-mères à 54 ans en moyenne et les hommes grands-pères à 56 ans. Après 75 ans les grands-parents ont en moyenne 5,2 petits-enfants. Le Nord - Pas-de-Calais et la Lorraine sont les régions qui comptent le plus de grands-parents parmi les 75 ans ou plus (85 %), tandis que l’Île-de-France est celle qui en compte le moins (75 %). Plus on a de frères et sœurs, plus on a d’enfants puis de petits-enfants.
Enfin, les petits-enfants connaissent plus souvent leurs grand-mères que leurs grand-pères, et plus souvent leurs grands-parents maternels que paternels.
Vos pouvez avoir l’étude complète sur le site INSEE
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ip1469
01:43 Publié dans Démographie, retraités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grands parents
24/01/2014
En France, bientôt 900000 morts par an.
Comment vivre avec autant de morts? Ce n'est pas une provocation pour démarrer l'année, mais une réflexion prospective qu'il serait bon de se poser.
Dans un papier de 2008, intitulé "2005 le papy boom-2025 l'octo boom", je m' interrogeais sur cette réalité statistique du vieillissement.
Aujourd'hui, il faut s'interroger sur l'après 2025.
Les générations du baby boom de 1945 à 1972 sont composées de 8 a 900000 individus. Avec l'espérance de vie qui est de78,4 ans pour les hommes et de 84,8 ans pour les femmes, nous savons d'ores et déjà quel sera le nombre des mortalités à partir de 2025 (c'est à dire demain).
Dès 2023 pour les hommes et 2030 pour les femmes, les mortalités seront donc beaucoup plus nombreuses qu'aujourd'hui, et cela va durer jusque 2050 et 2057, pour ensuite chuter très brutalement (je suis toujours surpris de voir la rupture à partir de la génération 72 lorsque je regarde les pyramides des âges).
Chaque année il y aura environ 900000 décès. En 2007 il y en avait 516000! Comment réagit une société qui brutalement double le nombre de ses morts?
Personnellement, je suis convaincu que nous ne pourrons pas vivre cette transition démographique, sans que cela ne nous pose de gros problèmes psychologiques, économiques, sociaux voire politiques. Nous devons donc nous y préparer.
02:41 Publié dans Démographie, dépendance | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vieillissement
22/01/2014
La démographie rend serein, stresse ou rend perplexe
Je suis toujours surpris des réactions de mon auditoire dans les conférences sur la démographie.
Interrogatif : les centenaires de 2100 sont tous nés ! Ils sont même au collège ! Je vois alors les yeux qui s'interrogent et mettent un certain temps pour se dire "il a raison".
Perplexe :"l'espérance de vie à la naissance progresse d' un trimestre par an" ou "sur mes 2 petites filles, l'une d'elle est sûre de dépasser 95 ans" "La possibilité de vivre longtemps en bonne santé est plus importante que celle de vivre dépendant". Je suis surpris du pessimiste ambiant, les informations données par la démographie sont toujours remises en cause or la démographie est pour moi une science exacte. A croire que mes contemporains sont tellement sceptiques qu'ils refusent d'entendre les bonnes nouvelles.
La démographie stresse, fait peur. Réfléchir à ce que nous serons plus tard exige d'accepter le vieillissement, ce qui n'est pas facile dans une société où le jeunisme prédomine. réfléchir aux demains prévisibles, c'est affronter l'idée de la fin de vie, de la dépendance. Or, la vieillesse des années 2000 n'a plus rien à voir avec celle du siècle dernier.
04:20 Publié dans Démographie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : démographie