30/09/2013
Pourquoi dit-on que l’augmentation de la durée de cotisation est la mesure la plus juste
Depuis la réforme des retraites de 2003, l’augmentation de la durée de cotisations est considérée comme la mesure la plus juste et la plus solidaire en matière de réforme des retraites parmi les 3 paramètres centraux.
Pourquoi ?
Augmenter le taux de cotisation, c’est faire peser l’effort sur les seuls actifs, sur les salariés et notamment les jeunes générations.
Baisser le montant des pensions, c’est faire peser l’effort sur les seuls retraités.
La durée de cotisation impacte les actifs qui voient leur temps de travail augmenté et les nouveaux retraités qui voient leur temps de retraite amputé. Quand j’ai négocié la réforme de 2003, il a été décidé un partage des gains d’espérance de vie pour maintenir un rapport d’à peu près 2/3 – 1/3 entre durée travaillée et durée de la retraite.
L’équilibre d’une réforme paramétrique se juge sur le poids donné à chacun des 3 paramètres dans les efforts à porter.
Mais le système paramétrique arrive « au bout du bout » de ses capacités d’évolution, c’est tout le système qu’il faut revoir d’où l’idée d’une réforme systémique.
01:18 Publié dans La réforme des retraites en France | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : durée de cotisation
27/09/2013
Réflexions sur ce que sont devenues les rentrées sociales
Depuis 15 ans, les rentrées ne sont plus ce qu’elles étaient. Avant (1990) c’était simple, fin août les cheminots appelaient à « une journée de grève et de mobilisation » pour la mi-septembre, et toutes les professions les rejoignaient. La première revendication était immuablement « l’augmentation du pouvoir d’achat ».
Ces temps sont révolus, les cheminots ne représentent plus l’aristocratie ouvrière, les journées d’actions syndicales « presse bouton » ne marchent plus… les crises sont passées par là.
01:37 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rentrée sociale
24/09/2013
Le coup de gueule de Laurent Berger contre le syndicalisme de la désespérance
"J'en ai assez du syndicalisme de la désespérance. Quand on obtient ce qu'on demande, on l'assume. Et l'on ne va pas chercher ailleurs des motifs d'insatisfaction. A trop donner le sentiment que jamais rien n'avance, on donne raison à ceux qui alimentent les peurs et veulent faire exploser nos valeurs"
05:34 Publié dans A lire | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : laurent berger