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12/03/2013

Si encore ça me faisait rire !

Henri Emmanuelli, celui qui se dit à gauche de la gauche (ce qui fait qu’il n’est plus à gauche) vient d’en sortir une bonne.

Quel culot ! Souvenez vous de 2003 et 2010, pour lui en 2003, il fallait revenir aux 37,5 ans de cotisation, en 2010, il ne fallait pas parler du recul de l’âge de la retraite et aujourd’hui le Kamarade Henri dit, tout de go : « la biologie fait qu’il faut se poser la question de la durée de cotisation. Je vois des gens qui auront passé plus de temps dans la retraite que dans la vie active »

Non seulement, il se réveille trop tard mais en plus, le nouveau converti reste un champion de la démagogie car pour vivre 42 ans de retraite il faut déjà être centenaire !

Je n’ai jamais accepté d’entendre que certains avaient "raison trop tôt", mais je suis sûr que certains à force de nier l’évidence sont responsables de nos maux.

Un appel que j'aurai signé des 2 mains

Nous sommes 100 parlementaires de la majorité à avoir signé une tribune intitulée "L'appel des 100 pour une nouvelle démocratie sociale" :

En effet, l'accord sur l'emploi conclu le 11 janvier entre les partenaires sociaux marque une nouvelle ère pour le dialogue social en France. Grâce à cette méthode, la démocratie s'enrichit de la participation des acteurs sociaux à notre objectif commun de lutte contre le chômage.

Nous soutenons cette méthode parce qu'elle donne enfin une chance à la démocratie sociale dans notre pays. De quelle méthode s'agit-il? François Hollande, alors candidat, en avait dessiné les grands traits dès son discours "Pour une nouvelle donne sociale" en janvier 2011. Sous l'autorité du président de la République, elle est mise en oeuvre par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

Hier, l'"acte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi" a placé les entreprises devant leurs responsabilités pour qu'elles réinvestissent le crédit d'impôt dans l'innovation et la recherche, aujourd'hui un pas de plus est franchi. Car cette méthode repose sur le dialogue, la concertation et la responsabilité. Nous sommes convaincus que c'est ainsi que peut être mise en mouvement la société toute entière.

La culture du dialogue

Aucune réforme économique ne peut s'inscrire dans la durée sans un dialogue social permanent. Nous l'avons déjà compris dans nos régions où nous le pratiquons depuis plusieurs années parce que, pour nous, la qualité de ce dialogue est un élément essentiel de la compétitivité du pays. La méthode revendiquée de la négociation pose, certes, sans arrêt les questions sur le rythme des réformes et sur les concessions accordées ou les arbitrages rendus, mais elle permet de mobiliser toutes les forces et les énergies du pays pour ancrer le changement dans la durée. La culture du dialogue favorise l'accord, elle permet à chaque représentant, syndical ou patronal, de prendre ses responsabilités et de trouver des compromis.

La différence avec la majorité précédente est évidente : depuis 5 ans, la convocation des partenaires sociaux ou des représentants de la société civile ne servait qu'à des sommets-spectacles au service de la communication de Nicolas Sarkozy. Le seul enjeu était de faire une belle photo puisque, peu importait ce qui était négocié, tout avait été décidé avant. D'ailleurs les masques sont tombés quand l'éternel candidat a fondé sa campagne électorale sur le rejet des corps intermédiaires et des syndicats.

Des rôles complémentaires

Nous avons fait le choix de la démocratie sociale. Nous ne renonçons pas pour autant à notre pouvoir de parlementaires.

Notre pouvoir, c'est d'abord celui de respecter la voie choisie par les partenaires sociaux en transcrivant dans la Loi, sans en modifier l'équilibre, l'accord qu'ils ont conclu. Les partenaires sociaux, qu'ils aient ou non signé l'accord final, se sont impliqués totalement et leurs contributions ont été déterminantes tout au long des débats. Au-delà, certaines organisations, n'ayant pas pu participer aux discussions, affirment leur soutien à l'accord conclu.

Notre pouvoir de parlementaires, ce sera aussi, dans les semaines qui viennent, d'encadrer les négociations à venir en application de l'accord pour peser dans le rapport de forces et rappeler au patronat les légitimes exigences de justice sociale. Nous continuerons aussi à légiférer. Comme les partenaires sociaux, nous saurons prendre nos responsabilités. À ce titre, ce sera bien au Parlement de débattre sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ou encore sur les règles de reprise d'entreprises viables pour garantir la poursuite des activités.

La gauche en action

Cet accord marque la naissance d'un nouveau modèle social. Nous devons dépasser les débats du 20ème siècle entre lutte des classes et compromis réformiste. Après des années de pression libérale et de défiance à l'égard du dialogue social, l'Europe sort exsangue de quatre années de crise. Pour retrouver sa place dans la mondialisation, elle doit inventer un nouveau modèle fondé sur la coopération. La coopération entre les forces productives, entre chercheurs, salariés, entrepreneurs, ne signifie pas la disparition des contradictions, des conflits et des rapports de force.

Mais dans la mondialisation, l'Europe porte un modèle fondé sur la puissance publique et les solidarités. C'est en valorisant cette spécificité qu'elle pourra défendre son modèle. Souplesse d'adaptation des entreprises et sécurisation des parcours professionnels des salariés peuvent se traduire par l'innovation, la mobilisation réactive et la valorisation des ressources humaines dont nous avons besoin, par une réflexion stratégique permanente au sein de nos entreprises.

Ce virage n'est pas sans risques sociaux et politiques. Notre pays est-il prêt pour un tel changement? François Hollande et Jean-Marc Ayrault l'ont rendu possible. Les partenaires sociaux en ont fait le pari. Ils méritent notre soutien pour aller de l'avant.








09/03/2013

Encore une nouvelle tête chez leaders syndicaux

Cette fois, c'est du coté patronal que cela bouge.

Jean LARDIN le Président sortant de l'Union Patronale des Artisans a laissé la place, comme prévu, à Jean Pierre CROUZET qui était Président de la CGAD (alimentation de détail).

L'UPA est un syndicat patronal qui pèse. Personnellement, je me suis souvent senti très proche de ces "patrons ouvriers", encore faut-il qu'ils sachent, eux aussi, qu'ils sont plus proches souvent des syndicats de salariés que du MEDEF.

04:26 Publié dans A lire, syndicats | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : upa