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06/09/2011

Le report à l'année prochaine de la réforme de la dépendance est une faute

Ce serait par souci de réalisme que le Premier Ministre a décidé de reporter à 2012 la réforme sur la dépendance.

Souvenons nous du discours de Nicolas Sarkozy le 18 février 2011 au Conseil Economique Social et Environnemental pour mesurer l'ampleur du recul "attendre encore serait une faute morale impardonnable, ce serait refuser de regarder la réalité en face, ce serait refuser d'assumer mes responsabilités"

Je comprends bien les limites financières dues à la crise mais je n'accepte pas cet enterrement avant les présidentielles.


Il manque pour 2012 un milliards d'euros afin de répondre notamment au financement de l'aide à domicile.

Une nouvelle fois les solidarités intergénérationnelles sont bafouées.

Nous voyons bien que c'est le pacte de confiance entre les générations qu'il faut refonder. J'aimerais que le gouvernement (ou maintenant les candidats à la présidentielle) propose ce nouveau contrat intergénérationnel comprenant plusieurs volets : formation, insertion professionnelle, logement, emploi notamment des seniors, retraite et dépendance.

Je ne décolère pas de voir cette chaîne des solidarités entre jeunes et moins jeunes s'éroder.

04/09/2011

Négociations pénibilité, l’urgence de recenser les postes concernés

La loi du 9 novembre 2010 portant la réforme des retraites impose d’établir une fiche « pour chaque travailleur exposé à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels, déterminés par décret et liés à des contraintes physiques marquées, à un environnement physique agressif ou à certains rythmes de travail susceptibles de laisser des traces durables, identifiables et irréversibles sur sa santé »

Cette fiche, qui doit faire l’objet d’un décret devra indiquer « les conditions de pénibilité auxquelles le travailleur est exposé, la période au cours de laquelle cette exposition est survenue, ainsi que les mesures de prévention mises en œuvre par l’employeur pour faire disparaître ou réduire ces facteurs pendant cette période » C’est une obligation pour toutes les entreprises, quels que soient leur effectif et le nombre de salariés concernés.

L’employeur doit également négocier ou établir un plan d’action concernant la prévention de la pénibilité pour les salariés qui y sont exposés.

L’importance du recensement de ces postes à risque devrait être une priorité pour tous les services RH car il est nécessaire pour ensuite négocier un plan d’action.

02/09/2011

La confédération Européenne des syndicats a pris position sur les plans de rigueur

Le Manifeste d’Athènes


Actuellement, le problème essentiel pour les syndicats européens est que la crise financière affectant la Grèce, l’Irlande et le Portugal, et la politique plus générale de gouvernance de l’austérité dans d’autres États membres exercent une pression à la baisse sur les salaires, les services publics, la sécurité sociale, les pensions et les conditions de travail et de vie.

La CES s’inquiète des conséquences jusqu’à présent négatives du renflouement des économies en détresse organisé par l’UE et le Fonds monétaire international. Les mesures d’austérité imposées, en Grèce, au Portugal et en Irlande notamment, ont aggravé la situation et les pays concernés font face à une période prolongée de récession, une charge croissante de la dette, une pression sur les normes et les droits du travail et au chômage. Le risque est réel de voir des pays et leurs populations s’endetter davantage, mettant ainsi l’Europe et ses États membres en grand danger.
La CES exige donc d’urgence un changement fondamental dans l’approche de l’UE pour qu’elle apporte une aide effective aux pays en difficulté.

Le nouveau Pacte euro-plus d’application pour la zone euro et six autres économies a d’importantes implications, particulièrement en matière de salaires, car il comprend des recommandations aux États membres portant sur :

- Des comparaisons des coûts unitaires de main-d’oeuvre,
- Une hostilité envers l’indexation salariale et, de façon plus générale, la négociation centralisée,
- Un lien entre salaire et productivité sans égard pour l’inflation,
- Une pression à la baisse sur les salaires du secteur public et, dans certains cas, sur les salaires minimum, non sans conséquences pour le secteur privé également,
- Une pression à la baisse sur les droits à la pension et les régimes de retraite anticipée,
- L’encouragement de contrôles constitutionnels stricts de la dette et des dépenses publiques.

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01:08 Publié dans La CES Bruxelles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ces, manifeste