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25/04/2010

Position de la CFE-CGC sur les retraites

Elle considère que les efforts à accomplir sur le niveau des pensions ont été effectués.


Elle réclame l’actualisation des salaires par une indexation intermédiaire entre l’évolution des salaires moyens et celle des prix.

Elle critique la prise en compte des vingt-cinq meilleures années au lieu des dix.

La revalorisation des petites retraites ne doit pas se faire par des ajustements entre cotisants.

Elle accepte d’envisager un allongement de la durée de cotisation, dès lors que la pénibilité aura été prise en compte et que le taux de maintien dans l’emploi des seniors atteindra 50%.

Sur la pénibilité, elle estime que l’encadrement est très touché par le risque « stress » - qui doit être reconnu comme maladie professionnelle, ce qui obligera les entreprises à en assumer le financement ; sa prise en compte s’impose à travers un « curriculum laboris », tenu par la médecine du travail.

Elle est en faveur d’une réforme de fonds du financement de la protection sociale s’appuyant sur la création d’une cotisation sociale sur la consommation, augmentant les ressources et compensant la suppression de tout ou partie des cotisations maladie employeurs.

Elle réaffirme l’importance du rachat d’années d’études et la nécessité d’informer sur les modalités et les coûts.

Le minimum vieillesse – dans la logique de la solidarité – est pris en charge par le budget de l’Etat.



*source : Clés du social

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