Retraites, négos sociales, dialogue intergénérationnel...

Le solde du compte est libellé en euros. Quand le salarié décide de prendre sa retraite ce compte est converti en une pension. Le coefficient de conversion tient compte de plusieurs données dont l’espérance de vie de la génération à laquelle appartient le salarié et l’âge de celui-ci (plus il recule la date de son départ plus sa pension progresse).

Sans aller dans le détail voici quelques précisions :

• toutes les cotisations (salarié/employeur) sont créditées,
• les périodes non travaillées sont cotisées par un tiers (Etat, Pôle emploi, Assurance Maladie…)
• la retraite est calculée à partir des revenus perçus pendant la totalité de la vie active,
• le taux de cotisation (environ 25%) est stabilisé sur une longue période,
• le principe intangible est qu’à chaque droit correspond une cotisation et un financeur. Toutes les cotisations sont fléchées,
• le système est solidaire parce qu’il prend en compte les périodes de maladie, chômage, éducation des enfants, certaines études.. mais ces périodes sont obligatoirement cotisées par le salarié ou un tiers.

Le coefficient de conversion (qui sert à convertir le compte personnel en pension) tient compte :

o de l’espérance de vie de la génération du salarié ce qui représente la durée escomptée du paiement de la retraite,
o de l’âge du départ en retraite : un assuré qui recule l’âge de son départ en retraite augmente sa retraite de 2 façons (il a plus de droits accumulés sur son compte et son coefficient est diminué parce qu’il aura moins d’années de versement de retraite).

La revalorisation des retraites devrait tenir compte de l’inflation mais aussi des éléments de croissance car le retraité participe à la vie économique et sociale.

Pour une meilleure équité entre les générations le taux de revalorisation des pensions devrait se réaliser sur le même index que celui de la revalorisation des comptes personnels.