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29/01/2012

Représentativité patronale, les propositions de la CGPME ont le mérite de la clarté

Depuis la loi d’août 2008, les salariés décident de la représentativité des organisations syndicales, ce sont les résultats du scrutin du 1er tour des titulaires au comité d’entreprise qui étalonnent la représentativité de chaque syndicat de salariés.

Les organisations d’employeurs n’ont aucune mesure objective de représentativité légale reconnue. Le Premier Ministre s’en est plusieurs fois ému mais sans oser faire de propositions.

La CGPME (Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises) vient de rendre publique ses propositions qui me semblent marquées du sceau du bon sens.


C’est par un scrutin électronique, organisé tous les 5 ans que les chefs d’entreprises voteraient (le même jour) pour désigner l’organisation patronale « digne » de les représenter. Un système de pondération (1 voix pour les entreprises de moins de 10 salariés, 2 voix jusque 250, 5 voix jusque 5000…) serait instauré comme dans les élections consulaires. Pour se présenter, une organisation devrait répondre à quelques critères simples et facilement vérifiables.

Seules seraient considérées comme représentatives les organisations ayant obtenues 8% des voix.

Il semble que la CGPME a élaboré ce projet avec l’USGERES qui représentent les employeurs de l’Economie Sociale.

Personnellement, je trouve cette proposition réaliste et courageuse. Le gouvernement n’a plus qu’à faire.

04:16 Publié dans dialogue social | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cgpme

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