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01/12/2011

C’est dans les phases d’incertitudes que s’exprime le pouvoir Exprimons-nous !

Chacun ressent combien la crise actuelle est profonde. Les réponses proposées apparaissent incertaines et contradictoires. Les chefs d’états se rencontrent en permanence et cela ne semble servir à rien. D’autres chefs d’état sont emportés par les vagues de la crise. Les droites européennes gagnent les élections malgré les plans d’austérité. Les injonctions, plus d’austérité et plus de croissance sont inconciliables. Les mots « rigueur juste », « équité salariale », « responsabilité pénale à 12 ans » sont perçus comme autant d’agressions !

La crise nous plonge dans une zone d’incertitudes extrême, or c’est justement quand il existe des zones d’incertitudes que peut s’exercer le pouvoir. C’est en quoi la crise actuelle pose la question du ou des pouvoirs. Ainsi, nous voyons combien les pouvoirs en place vacillent et sont incapables de proposer des solutions satisfaisantes et pérennes. Le pouvoir des nations atteint ses limites. Le pouvoir d’un Président grec ou italien est fantoche. L’automne arabe nous inquiète autant que le printemps nous émerveillait.


C’est une réalité, les pouvoirs de notre monde sont en pleine recomposition.
Nos certitudes d’hier ne sont plus opérationnelles, nous devons inventer de nouveaux logiciels pour comprendre ce monde. Une de ces nouvelles lunettes s’appelle démographie, cette science qui nous permet entre autre de comprendre le Maghreb d’aujourd’hui et les fondements de la dette. Mais personne ne nous a appris à maitriser ces sciences nouvelles , ces nouveaux concepts.


Pour militer, pour agir j’ai toujours aimé ces périodes d’incertitudes car l’heure est aux idées nouvelles, capables de mobiliser de nouveaux rapports de force, capable d’instaurer de nouveaux pouvoirs.

Alors, inventons ces nouveaux pouvoirs pour de nouvelles démocraties, d’autres gouvernances pour d’autres gouvernements, de nouvelles fiscalités pour de nouvelles solidarités, etc…

Nous n’avons pas besoin d’hommes et de femmes politiques qui nous « protègent » nous devons inventer de nouvelles protections sociales, de nouvelles sécurisations professionnelles et financières
.
Ce pouvoir est en nous, assumons-le.

Par exemple, les eurobons que nous revendiquons ne sont rien d’autres que de nouveaux bons du trésor mais des bons du trésor européens garantis par un pouvoir continental capable de donner force de loi aux politiques économiques européennes. N’ayons pas peur de transférer un peu de notre souveraineté si c’est pour être plus efficace.

La crise nous offrent des opportunités d’actions individuelles mais surtout collectives, occupons ces nouvelles plages de pouvoir qui s’offrent à nous.

Inventons ce nouveau monde et entrons dans la mêlée des nouveaux rapports de force. N’en ayons pas peur.

Commentaires

ok pour inventer un nouveau monde !!mais avec quels partenaires , aucun partenaire politique ne m inspire confiance aujourd hui !!! et les autres quels pouvoirs ont ils ?

quels nouveaux rapports de forces ? pour quelles avancées ? comment etre efficaces ? beaucoup d interrogations pour demain!! pour tous
ces" clients " des restaus du coeur qui se multiplient !!!

Écrit par : bourel françoise | 02/12/2011

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