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29/08/2011

L’unité syndicale lors de la réforme des retraites était bien une unité de circonstance

Certains réveils sont douloureux. Les syndicats vont se réveiller à cette rentrée fort démunis suite à la période « unitaire » que les militants ont connue pendant la discussion sur la réforme des retraites.

Cette union ne reposait sur rien de positif. Ce qui soudait les syndicats était le refus de l’allongement de l’âge de la retraite et le manque total de confiance envers le Président de la République sur ce dossier. La réforme des retraites a été votée en novembre 2010 (déjà) et depuis l’unité syndicale ne fait que se lézarder.


Aucun accord entre la Cgt et la Cfdt n’est aujourd’hui envisageable pour cette rentrée. Je ne vois d’ailleurs pas comment avec la bataille (féroce) qui se mène sur la représentativité un des 2 grands syndicats pourrait gagner sans se démarquer de son concurrent. Il y a en France 2 offres syndicales très différentes, une plus étatique, plus politique, plus basique (refus de l’individualisation) de la Cgt et l’autre plus négociatrice, plus sociétale (société civile) et plus respectueuse des droits individuels qu’est la Cfdt.

Cette différence d’approche n’exclut pas des phrases d’indignation communes mais sur les propositions aucun accord n’est aujourd’hui possible d’où la « séquence de divisions » que nous annonce Bernard Thibault.

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