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23/03/2010

Ouvrir les fonctions publiques à la formation en alternance

La formation en alternance est souvent une réussite pour les jeunes qui ont la chance (parfois le piston) pour obtenir le sésame du stage en entreprise.


En terme d’insertion, les résultats sont concluants. Selon une étude récente de l’Acfci, 79% des apprentis entrés sur le marché du travail en 2004 ont obtenu leur premier emploi en moins de 3 mois et 90% dans les 6 mois. Dans la moitié des cas, ces apprentis ont même décroché directement un CDI.

Ce qui me dérange le plus est de voir les fonctions publiques très à la traîne par rapport au privé.


Mais l’alternance a du mal à se développer au-dessus des 400 000 apprentis. Ce n’est pas à la hauteur des enjeux économiques et de qualifications nécessaires à de nombreux secteurs.

Pourtant les métiers des 3 fonctions publiques sont de plus en plus spécifiques et qualifiés. Avec les prévisions démographiques les fonctions publiques seront en difficulté pour recruter les « talents » qui leur seront nécessaires.
L’alternance est évidemment plus pertinente que les concours où ce qui prime est la capacité de bachotage sur l’expérience de la vie et du travail.

Les propositions du rapport Proglio remis dernièrement au Président de la République pour augmenter l’alternance :

· La mise en place d’une aide temporaire aux entreprises pour l’embauche en alternance ;
· L’instauration d’un crédit d’impôt pour les entreprises ;
· La création d’un guichet unique « alternance » au sein de pôle emploi ;
· L’instauration d’une aide au transport et à la mobilité notamment sous forme de chèques logement ;
· Le lancement d’une carte d’alternant, offrant les mêmes avantages que la carte étudiant

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